Avec 20 millions de francs CFA au titre de ses intérêts civils, Adji Sarr, accusatrice de Ousmane Sonko pour « viols répétés « et « menaces de mort « , fait appel de la décision de justice. Cette décision de la plaignante a été confirmée par ses avocats, jeudi, puis relayée à travers des médias locaux.
Le verdict du tribunal criminel de Dakar, prononcé le jeudi 1er juin, a condamné l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse « et l’a acquitté des accusations de viols et menaces de mort, dont lui reproche, l’ancienne masseuse, Adji Sarr. La « corruption de la jeunesse » consiste à débaucher ou à favoriser la débauche d’un jeune de moins de 21 ans. La plaignante, Adji Sarr, avait moins de 21 ans au moment des faits qu’elle dénonce, expliquent dans un article du 1er juin, nos confrères de la Voix de l’Amérique avec l’AFP.
Ce recours en appel de Adji Sarr, ne peut porter que sur les intérêts civils, signifie Me Sakho, avocat d’Ousmane Sonko. Les avocats de la plaignante, avaient réclamé, au procès, un milliard 500 millions de francs CFA, mais Adji Sarr avait obtenu que 20 millions de francs CFA.
Co-accusée dans ce dossier, Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage Sweet Beauté, a également fait appel de sa condamnation à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche.
Mais pour que toutes les parties soient concernées par un nouveau procès, » il faudrait aussi que le parquet fasse appel « , explique Me Joseph-Etienne Ndione un avocat de l’opposant, à des médias internationaux.
Jugé par contumace, Ousmane Sonko, lui, n’a pas la possibilité de faire appel et devient selon la décision de justice, inéligible pour la présidentielle de février 2024.
Yaya Diomandé / Oméga Médias
