Eriger une « cité de l’enseignant » dans chacune des 45 provinces du Burkina Faso, c’est l’objectif que se fixe l’agence Koné et l’agence Simma, deux sociétés immobilières réunies en consortium. Le lancement officiel de ce projet a eu lieu dans le village de Siguinvoussé dans la commune de Tanghin-Dassouri.
La cité de l’enseignant va coûter au consortium environ 200 millions de francs CFA pour un délai de réalisation de trois mois. A Siguinvoussé où a eu lieu le lancement du projet, ce sont 100 villas qui seront construites sur un terrain de 8 hectares, selon les porteurs du projet.
Résoudre un tant soit peu le problème de logement des enseignants et valoriser le corps de l’enseignement, c’est ce à quoi aspirent les deux sociétés immobilières initiatrices du projet.
« C’est le corps enseignant qui construit la société, raison pour laquelle, nous avons nommé le projet cité de l’enseignant pour valoriser le bienfait des enseignants », a déclaré Lamine Ali Badara Koné, le chef de file du consortium.
L’orientation du projet vers le monde éducatif, est accueillie avec fierté par les autorités de l’éducation nationale.
« C’est un sentiment de joie qui m’anime, parce que c’est une reconnaissance de toute le monde et à travers ce consortium qui a voulu valoriser le corps enseignant. L’autre sentiment est celui de la gratitude pour ce même consortium qui a orienté le projet vers le monde éducatif », s’est réjoui le représentant le ministre de l’éducation nationale Fulbert Ilboudo.
Quant aux autorités de la commune de Tanghin-Dassouri, elles se réjouissent du choix porté sur leur localité pour le lancement du projet. « C’est un immense joie qui m’anime ce soir. L’objectif du projet, va permettre de nombreux enseignants de pouvoir se loger. Nous savons dans notre pays, c’est difficile pour un enseignant moyen d’acquérir une parcelle et bâtir une maison », a indiqué Rabiata Savadogo, présidente Délégation spéciale de Tanghin-Dassouri.
Pour l’acquisition des villas qui sortiront bientôt de terre, des conditions très souples d’accès ont été mises en œuvre, selon le chef de file du consortium. Le but, permettre à chaque enseignant d’avoir un « toit décent ».
