L’amicale des entraîneurs de football de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso s’est indigné lundi, de la situation salariale des entraîneurs des équipes nationales U17, U20, U23 et de l’encadrement technique des Étalons locaux et des équipes féminines.
Cela fait suite à la sortie de Brahima Traoré, coach des Étalons cadets, qui a laissé entendre que ses adjoints et lui traînent 11 mois d’arriérés de salaire, ajoutant que ceux des équipes féminines ont passé 13 mois sans salaire.
Dans une déclaration commune, l’amicale des entraîneurs a invité les autorités, « à corriger le plus rapidement possible cette injustice». Elle a aussi dénoncé la communication « incohérente et contradictoire » des autorités sur cette question.
Jeudi 1er juin, le Ministre en charge des Sports a pourtant déclaré qu’il n’y a pas d’arriérés de salaire. « Tous les entraîneurs sont traités de la même manière, seulement, ils ont des contrats d’objectifs…Dans le contrat de l’entraîneur des U17, nulle part il n’est écrit qu’il doit être payé par mois », avait réagi Boubacar Savadogo.
Bernabé Kabré / Oméga Médias
