20 752 574 695 francs CFA ont été mobilisés à la date du 02 juin 2023, à travers le Fonds de soutien patriotique, a annoncé lundi, le ministre de l’Economie, Aboubacar Nacanabo, également vice-président du conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique, lors de la deuxième session dudit conseil. Cette somme représente comparativement au bilan de la première session – 7 754 043 516 francs CFA à la date du 31 mars 2023- une augmentation de 162%, selon le ministre Aboubacar Nacanabo.
Cette mobilisation financière s’est faite à travers plusieurs canaux notamment avec les taxes, à hauteur de 19 758 398 825 de francs CFA soit 95,15% des contributions. Dans ce volet, la SODIBO, plus gros contributeur à la dernière session, garde son positionnement avec une contribution de plus de 16 milliards de francs CFA.
Il est également annoncé des contributions de plus d’un milliard, en cours de traitement et plus de 200 millions de francs CFA non encore recouvrés. L’accent sera donc mis pour un recouvrement effectif de ce qui doit l’être, assure le ministre de l’économie.
« C’est vrai que les montants collectés sont très importants, mais il est important que nous puissions nous assurer que ce qui doit être collecté a été collecté auprès des structures concernées », a déclaré Aboubacar Nacanabo qui invite par ailleurs les populations à contribuer davantage.
La présente session avait pour objectif d’examiner et d’adopter le rapport de gestion et du plan opérationnel de communication ainsi que l’affectation des ressources aux bénéficiaires, dont les volontaires pour la défense de la patrie.
Le Fonds de soutien patriotique est instauré pour une durée d’un (1) an, renouvelable en cas de besoin. Toutefois, il peut être dissout dès la disparition de son objet. En cas de dissolution, les ressources non utilisées du Fonds de soutien patriotique sont reversées au Trésor public». Sa gestion financière et comptable est soumise au contrôle et à l’inspection des différents corps compétents de l’État notamment, l’Autorité supérieure du contrôle d’État et de lutte contre la corruption; la Cour des comptes; l’Inspection générale des finances et l’Inspection technique du trésor.
Elle est également soumise au contrôle et à l’inspection de tout organisme ou association de lutte anti-corruption légalement reconnu. Le Fonds peut faire l’objet d’audit indépendant sur initiative de l’État ou de ses partenaires.
Abdoul Aziz Zoulabou / Oméga Médias
