La publication du spécimen du nouveau timbre fiscal de 200f a donné lieu à une polémique, parce que fabriqué en France. Le gouvernement a vite réagi, et décidé de « rectifier le tir ». Il annonce qu’un autre timbre, cette fois, de fabrication burkinabè, sera bientôt disponible.
« Le timbre sera bel et bien produit au niveau national, et mieux, nous allons aller à une phase de production de timbres numériques », a annoncé le ministre d’Etat Bassolma Bazié, après le Conseil des ministres. « C’est un Burkinabè qui est venu montrer sa version et nous avons estimé qu’elle est prenable », explique Bassolma Bazié, qui confie que « d’ici 2 semaines on aura des machines qui seront installées ici ».
Lors de la conférence de presse de présentation du nouveau timbre fiscal, le directeur général des affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat, le colonel Yamba Léonard Ouoba, avait expliqué le choix du prestataire français par la cherté de l’offre locale.
« Notre objectif était d’avoir des timbres made in Burkina. (…) Malheureusement, les timbres produits localement sont plus chers que ceux importés », avait-il déclaré, tout en précisant que selon les clauses du contrat, le prestataire français devrait s’s’installer au Burkina au plus tard le 31 décembre prochain, soit dans 7 mois, à travers une entreprise de droit burkinabè.
Ce mercredi, le gouvernement opte finalement pour un timbre burkinabè, « quel que soit le prix », sans préciser le sort reservé au contrat signé avec le prestataire français bénéficiaire du marché.
Abdoul Fhatave Tiemtoré / Oméga médias
