🔴 Internet mobile : Les opérateurs concèdent 10 % de datas supplémentaires sur les « forfaits classiques »

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Les opérateurs de télécommunications offrent 10 % du volume data supplémentaire sur les forfaits classiques de connexion internet mobile, a annoncé mercredi, dans un communiqué, l’Association nationale des opérateurs de télécommunications (ANOTEL).

Cette augmentation de volume intervient suite à un mouvement lancé sur les réseaux sociaux, pour exiger la baisse du coût de la connexion au Burkina, la prorogation de la validité des forfaits et une meilleure qualité du réseau téléphonique.

« Les préoccupations des clients bien que légitimes interviennent à un moment où les opérateurs de téléphonie mobile au Burkina Faso sont confrontés à de nombreuses difficultés », ont expliqué les sociétés de télécommunications qui évoquent, entre autres, l’impact direct de l’inflation sur les coûts de la fourniture, le saccage des infrastructures, parmi lesquelles plus de 800 sites hors service du fait de l’insécurité, et l’augmentation de la taxe sur le chiffre d’affaires, passée de 5% à 7% en 2020.

C’est dans ce contexte « difficile », que l’ANOTEL a décidé, en plus de l’octroi de 10% du volume data, une réorganisation des offres commerciales, la réhabilitation des sites vandalisés et la couverture de nouvelles localités.

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) avait annoncé en conférence de presse, le 14 avril, un accord des opérateurs de téléphonie mobile, à consulter leurs équipes techniques, sur la question de la prorogation du délai de validité des offres. Il y était également annoncé une meilleure gestion des bonus des consommateurs.

« Les opérateurs s’engagent à offrir une bonne gestion des bonus des consommateurs », avait assuré l’ARCEP.

En signe de protestation contre la cherté des tarifs des opérateurs de téléphonie mobile, un mouvement porté par des influenceurs et activistes avait lancé, le mardi 18 avril dernier, un boycott des services des réseaux entre 11 heures et 12 heures. Il était demandé aux consommateurs, dans ce laps de temps, de n’effectuer aucune recharge de crédits de communication, aucun transfert et/ou réception d’argent.

 

Yaya Diomandé & Bruno Bayala / Oméga médias

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