De plus en plus inquiète de la « recrudescence des messages hostiles et d’incitation à la violence » diffusés dans les réseaux sociaux, la Commission nationale des droits humains (CNDH) a, mardi dans une déclaration, invité les autorités de la Transition à « déployer tous les moyens nécessaires pour garantir aux citoyens la liberté d’opinion et de presse ».
Les auteurs de ses messages hostiles, enregistrements audios, menacent selon la CNDH, de « s’en prendre à l’intégrité physique, à la vie et aux biens des citoyens qui expriment leurs opinions sur la situation nationale ou qui entreprennent des actions dans le cadre de leurs activités professionnelles ».
Ces « atteinte[s] grave[s] » à la liberté d’opinion sont « injustifiables et contraires aux dispositions de la Constitution », rappelle la commission qui ajoute que « toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur ».
Condamnant « fermement ces dérives », le CNDH a invité le gouvernement à « assurer la protection de ces personnes (victimes des menaces), des membres de leurs familles ainsi que de leurs biens » et à « intensifier les poursuites des présumés auteurs de ces menaces et de les sanctionner conformément aux textes en vigueur ».
Yaya Diomandé / Oméga Médias
