🔮 ALERTE – L’armĂ©e française a libĂ©rĂ© une partie du camp de Kamboinsin, (Info OmĂ©ga)

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URGENT – 44 civils tuĂ©s, dont 31 Ă  Kourakou et 13 Ă  Tondobi dans la commune de Seytenga (province du SĂ©no, rĂ©gion du Sahel), dans la nuit de jeudi Ă  vendredi, dans une attaque de groupes armĂ©s terroristes. (Gouverneur)

La force française Sabre, qui était basée au camp de Kamboinsin, a libéré ce samedi 25 mars une partie du camp, ont confié à Oméga des sources diplomatiques françaises et des sources militaires BurkinabÚ.

Selon des sources de Oméga, les forces françaises, aprÚs avoir restitué la base en question, ont quitté le camp Bila Zagré de Kamboinsin.

L’information est aussi confirmĂ©e par des sources militaires BurkinabĂš prĂ©cisant que la partie base vie a Ă©tĂ© rĂ©tribuĂ©e ce samedi.

D’autres sources diplomatiques françaises ont indiquĂ© Ă  OmĂ©ga que la restitution se fait Ă©tape par Ă©tape.

Mi-janvier, le Burkina avait dĂ©noncĂ© l’accord militaire de 2018 qui permettait justement le stationnement des forces françaises, quelque 400 militaires français stationnĂ©s Ă  Kamboinsin, au Nord-Est de Ouagadougou.

Le 19 fĂ©vrier, l’état-major des armĂ©es du Burkina avait annoncĂ© la fin des opĂ©rations de la force française Sabre Ă  partir du sol BurkinabĂš.

DerniĂšrement, le 28 fĂ©vrier, le Burkina lui a dĂ©noncĂ© cette fois-ci « l’accord d’assistance militaire technique » conclu Ă  Paris le 24 avril 1961 entre la RĂ©publique de Haute Volta et la RĂ©publique française », y compris, « ses deux annexes ».

Le pays avait donné un mois à tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires BurkinabÚ pour quitter le pays.

Ces personnels militaires français, une quinzaine selon nos informations, quittent le Burkina le 28 mars prochain. Une autre source diplomatique française a confirmé que certains sont partis déjà.

Parmi ces personnels militaires, il y a des conseillers de certaines autorités militaires, des coopérants dans les écoles nationales à vocation régionales, des officiers de gendarmerie, des sapeurs pompiers et des coopérants de la police nationale.

Des personnels qui sont placés directement auprÚs de ces administrations pour apporter un appui technique dans ces différents services.

Depuis fin janvier, la France a rappelĂ© son ambassadeur au Burkina Faso pour consultations et du mĂȘme annoncĂ© le retrait des soldats français, baptisĂ©es « Sabre », du pays. D’ailleurs selon des sources françaises Ă  OmĂ©ga, l’ambassadeur Luc Hallade est, depuis ce temps, toujours en consultation en France.

Lamine Traoré / Oméga médias

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