Sur le front social, le torchon brĂ»le entre les professeurs recrutĂ©s sur mesures nouvelles sessions 2020 et 2021 et mis Ă la disposition du ministĂšre de lâEducation nationale, de lâalphabĂ©tisation et de la promotion des langues nationales ainsi quâĂ la direction des ressources humaines dudit dĂ©partement. Selon les membres du comitĂ© des professeurs, la pomme de discorde est relative au refus de la direction des ressources humaines dudit ministĂšre de leur dĂ©livrer les documents adĂ©quats, leur permettant de bĂ©nĂ©ficier du reliquat des indemnitĂ©s, depuis la date de leur intĂ©gration conformĂ©ment Ă la circulaire du 26 juillet 2022 alors que la mesure est appliquĂ©e dans certains ministĂšres.
Las dâĂȘtre ballotĂ© entre le ministĂšre de la Fonction publique et leur dĂ©partement, le comitĂ© des professeurs recrutĂ©s sur mesures nouvelles sessions 2020 et 2021 a animĂ© ce jeudi 23 mars Ă la Bourse du travail une confĂ©rence de presse pour dĂ©noncer « lâinjustice » et lâapplication « discriminatoire » de la circulaire du 26 juillet.
Câest Ă la bourse du travail que les membres du comitĂ© des professeurs recrutĂ©s sur mesures nouvelles sessions 2020 et 2021 et mis Ă la disposition du ministĂšre de lâEducation nationale, de lâalphabĂ©tisation et de la promotion des langues nationales, se sont retrouvĂ©s pour dĂ©noncer lâinjustice dont ils sont victimes suite Ă la mise en Ćuvre de la circulaire du 26 juillet 2022, visant Ă rĂ©tablir les agents en situation dâintĂ©gration et de reclassement de la fonction publique dans leur droit.
En effet, la dite circulaire recommandait aux directions des ressources humaines des diffĂ©rents ministĂšres dâĂ©tablir des certificats de prises de service et administratifs collectifs aux agents en situation dâintĂ©gration et de reclassement afin de corriger le prĂ©judice causĂ© Ă lâagent liĂ© au retard de la prise de certains actes imputables Ă lâadministration. PrĂšs de six mois aprĂšs, ces professeurs, malgrĂ© toutes les dĂ©marches quâils ont entreprises dâabord auprĂšs de la direction des ressources humaines de leur ministĂšre de tutelle puis Ă la fonction publique, sont fatiguĂ©s, dĂ©sespĂ©rĂ©s car ils sont « lâobjet dâun jeu de ping-pong entre les deux ministĂšres » . Selon Sami Germain DOLY, coordonnateur de ce comitĂ© lâinjustice se situe Ă plusieurs niveaux. « Suite Ă la circulaire du 26 juillet 2022, nous avons constatĂ© que nos promotionnaires de 2021 sortants des Ă©coles de formations professionnelles ont eu les documents adĂ©quats leur permettant de bĂ©nĂ©ficier du reliquat des indemnitĂ©s depuis la date de leur intĂ©gration conformĂ©ment Ă la circulaire. A notre grande surprise, nous, promotion mesures nouvelles nâavons pas Ă©tĂ© prises en compte », explique Sami Germain Doly.
Pire, « les mesures nouvelles 2020 et 2021 des autres ministĂšres, notamment le ministĂšre de la SantĂ© et de lâhygiĂšne publique ainsi que le ministĂšre de lâAgriculture, des ressources animales et halieutiques ont pu bĂ©nĂ©ficier des certificats de prise de service administratifs collectifs, comme le stipule la circulaire du 26 juillet 2022 », ajoute le coordonnateur du comitĂ©.
« Si la circulaire doit ĂȘtre appliquĂ©e, quâelle soit appliquĂ©e pour tous les agents de la Fonction publique comme le stipule la note. Elle ne saurait ĂȘtre lâapanage de certaines directions des ressources humaines qui lâappliquent en fonction des tĂȘtes, Ă la faveur des uns et au dĂ©triment des autres » estime Sami Germain DOLY et ses camarades. Câest pourquoi, ils appellent le ministre de la Fonction publique Ă se pencher sur leur situation pour quâils puissent entrer dans leur droit.
Somena TRAORE et Judith TRAORE