Les Ătats-Unis ont annoncĂ©, lundi, ĂȘtre « profondĂ©ment prĂ©occupĂ©s » par l’enlĂšvement de plus de 50 femmes par des hommes armĂ©s prĂšs d’Arbinda dans la rĂ©gion du Sahel les 12 et 13 janvier.
Dans le communiquĂ© du dĂ©partement dâĂ©tat, les Ătats-Unis exigent que les personnes enlevĂ©es doivent ĂȘtre rendues immĂ©diatement et sans condition, en toute sĂ©curitĂ© Ă leurs proches.
Les auteurs de lâenlĂšvement doivent ĂȘtre poursuivis et doivent traitĂ© selon la rigueur de la loi, peut-on lire dans le communiquĂ©.
« Nos pensĂ©es vont aux personnes enlevĂ©es ainsi qu’Ă leurs familles et autres proches », affirment les Etats-Unis.
Toujours lundi, la France a condamnĂ© avec la plus « grande fermeté », lâenlĂšvement de ces femmes Ă Arbinda.
La France « appelle à leur libération immédiate », peut-on lire dans la déclaration.
Le pays dit réaffirmer sa solidarité ainsi que son engagement aux cÎtés du Burkina Faso.
Plus tĂŽt lundi, le gouverneur de la rĂ©gion du Sahel avait confirmĂ© lâenlĂšvement dâune cinquantaine de femmes entre les 12 et 13 janvier Ă Arbinda dans la province du Soum.
« Une cinquantaine de femmes ont été respectivement enlevées par des groupes armés terroristes à une quinzaine de kilomÚtres de Aribinda (village de Liki) et dans une autre localité située au cÎté Ouest de Aribinda, dans la province du Soum », avait annoncé le Lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, le gouverneur du Sahel.
Selon le communiquĂ© du gouverneur, ces femmes ont Ă©tĂ© enlevĂ©es par des hommes armĂ©s alors qu’elles Ă©taient Ă la recherche de fruits sauvages.
« DĂšs leur disparition signalĂ©e, des recherches ont Ă©tĂ© entreprises en vue de retrouver l’ensemble de ces victimes innocentes, saines et sauves (âŠ) », avait rassurĂ© le gouverneur. Mais jusque-lĂ , aucune trace des personnes enlevĂ©es.
Lamine Traoré, Oméga Médias