Le gouvernement a appelé, dimanche, les BurkinabÚ a se départir de tout esprit de communautarisme préjudiciable à la paix.
Dans un communiquĂ©, il dit condamner « sans dĂ©tours l’apologie de la terreur d’oĂč qu’elle vienne et quels que soient ses auteurs ».
« Le gouvernement regrette les propos haineux ou aux relents ethnicistes constatés ces derniers temps sur les réseaux sociaux », indique le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement.
Des derives qui se sont amplifiĂ©es depuis la survenue du drame de Nouna explique le communiquĂ© qui met Ă©galement en garde « les personnes qui se rendront coupables d’incitation Ă la haine et Ă la violence ».
« Nos communautĂ©s ont toujours vĂ©cu en parfaite intelligence et travaillĂ© ensemble pour le dĂ©veloppement de ce pays », a rappelĂ© le porte-parole du gouvernement avant d’ajouter que « cĂ©der Ă la haine et Ă la division serait tomber dans le piĂšge d’un ennemi aux abois ».
Il invite par ailleurs les personnes victimes de menaces « à saisir sans délai les structures compétentes ».
Vendredi, le Mouvement BurkinabĂš des droits de lâhomme (MBDHP) a condamnĂ© fermement lâattaque subie, dâabord, par le QG de la confrĂ©rie des Dozos, ainsi que, dit-il, « les tueries ciblĂ©es » qui sâen sont suivies.
Plus tĂŽt lundi, le Procureur du Faso prĂšs le tribunal de Nouna a annoncĂ© la mort de 28 personnes le vendredi 30 dĂ©cembre dans les secteurs 4 et 6 de Nouna. Le procureur qui a indiquĂ© que ces personnes, dont des enfants, ont Ă©tĂ© tuĂ©es par balles, a rassurĂ© quâune enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte.
Adam’s Kaled OuĂ©draogo/ OmĂ©ga mĂ©dias
