Le lieutenant-Colonel Paul-Henri Damiba, a mis sur la table 7 préalables avant de rendre le tablier selon la déclaration des Faîtières des communautés religieuses et coutumières.
Un modus vivendi qui fait suite « aux actions de médiation menées par lesdites communautés (…) afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves ».
Avant de renoncer à son titre de Président, Paul-Henri Damiba a exigé la poursuite des activités opérationnelles sur le terrain, la garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à ses côtés. Il a aussi demandé au nouvel homme fort, le Capitaine Ibrahim Traoré de poursuivre le renforcement de la cohésion au sein des FDS et la poursuite de la réconciliation nationale.
Le respect des engagements pris avec la CEDEAO, la poursuite de la réforme de l’Etat et la garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs figurent également sur la liste des 7 conditions posées par le désormais ancien Président du Faso, Paul-Henry Damiba à en croire la déclaration signée par l’évêque métropolitain de Ouagadougou, le président de la fédération des églises et missions évangéliques, le président du présidium de la fédération des associations islamiques du Burkina et le Ouidi Naaba, pour le compte du Mogho Naaba Baongo.
« Le Capitaine Ibrahim TRAORE a accepté ces sept conditions » toujours selon les autorités religieuses et coutumières signataires de cette déclaration rendue publique ce 02 octobre.
Adam’s Kaled Ouédraogo
