Le secrétariat général des Nations Unies a exprimé lundi, dans un communiqué, sa « grave préoccupation » face à la situation des militaires ivoiriens détenus depuis le 10 juillet à Bamako. Il appelle donc à « une libération urgente » de ces militaires et cela dans « l’esprit des relations fraternelles entre les peuples de Côte d’Ivoire et du Mali ».
Le secrétariat général des Nations Unies de rappeler, dans son communiqué, qu’il « soutient fermement tous les efforts visant à faciliter cette libération ainsi que le rétablissement de la confiance et la promotion d’un bon voisinage entre les deux pays ».
Lors d’une interview accordée à RFI et France24, Antonio Guterres avait affirmé « catégoriquement » que les militaires ivoiriens ne sont pas des mercenaires. Une sortie médiatique du Secrétaire Général des Nations Unies que le Colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim du Mali a qualifié d’inopportune, samedi, dans son discours lors de la 77e Assemblée générale des Nations unies.
« Vous vous exprimez sur l’affaire des 46 mercenaires ivoiriens, qui est une affaire bilatérale et judiciaire, entre deux pays frères. C’est évident, que la qualification judiciaire des infractions liées à cette affaire ne relève pas des attributions du Secrétaire Général des Nations Unies », avait martelé Abdoulaye Maïga à la tribune de l’ONU.
Sur les 49 soldats arrêtés, 3 soldates avaient été libérées le 3 septembre dernier dans le cadre d’un « geste humanitaire » sous l’égide de la médiation Togolaise.
Adam’s Kaled Ouédraogo
