La section burkinabè de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF) a outillé ce jeudi 08 septembre, des acteurs associatifs féminins, des journalistes et des familiers du domaine de l’armement, sur les enjeux du traité d’interdiction des armes nucléaires pour le Burkina. À en croire cette ligue, la paix dans le monde passe par un désarmement collectif des pays.
Le traité d’interdiction des armes nucléaires est un « traité protecteur » des pays moins armés, face à ceux détenteurs de ce type d’explosifs, selon la présidente de WILPF Groupe Burkina, Régina Ouattara. D’où l’importance de cet atelier d’information placé sous le thème, « le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN), le droit international (DI) et le droit international humanitaire (DIN) : Enjeux et défis pour le Burkina Faso ».
« Les pays riches qui disposent de ces armes (nucléaires, NDLR), ils brandissent cette arme comme une menace. Pour se protéger, ils le disent », explique Régina Ouattara.
Selon elle, en ratifiant le traité d’interdiction des armes nucléaires, le Burkina, ainsi que le monde, se mettront à l’abri d’une utilisation de cette arme, qui pourrait exposer les pays pauvres « qui n’ont rien à voir avec le conflit peut être, mais qui vont être victimes ».
Le Burkina connaît depuis quelques années des violences dues à la circulation des armes, foi de la première représentante de WILPF International au Burkina, qui appelle à un contrôle efficient de la circulation des armes.
« Si tout le monde cherche à acquérir des armes, (…) l’utilisation anarchique est une menace pour la vie humaine et pour l’humanité », a affirmé Régina Ouattara.
Créée en 1915, au cours de la première guerre mondiale, la Ligue internationale des femmes pour la paix, WILPF, est un mouvement féminin qui œuvre pour la paix et prévention des conflits. Sa section burkinabè, a vu le jour en 2018 et plaide pour la paix, à travers des actions d’information et de sensibilisation.
Yaya Diomandé
