🔮 ALERTE – Plus de 60 mouvements lancent ce jeudi le « Front de libĂ©ration nationale » (Info OmĂ©ga)

0
580

Au moins 62 organisations de la société civile lancent demain jeudi à Ouagadougou un mouvement dénommé le « Front de libération nationale », en abrégé (FLN). Le lancement du nouveau front a été confirmé par un des responsables du mouvement.

Selon les informations d’OmĂ©ga, le directoire du FLN, qui entend soutenir la Transition, sera dirigĂ© par un triumvirat, c’est-Ă -dire que le mouvement sera conduit par trois grands leaders d’organisations.

Marcel Tankoano du M21, Mahamadi OuĂ©draogo dit Madi de Gounghin du mouvement « On n’en peut plus », Adama Congo du mouvement des « Jeunes socialistes du Burkina Faso », Zakaria Tagnan de l’association des « Jeunes unis pour le dĂ©veloppement du Faso », James DembĂ©lĂ© du mouvement « Les patriotes pacifiques », sont entre autres quelques responsables du Front de libĂ©ration nationale, indique une autre source au sein du mouvement en gestation.

La motivation de la création du Front de libération nationale (FLN)

Avec la floraison des mouvements ces derniĂšres semaines, dont BurkinabĂš unis pour la transformation sociale (BUTS) de l’ancienne ministre Rosine Coulibaly, et le Front patriotique de Germain Bitiou Nama, ces leaders d’organisations de la sociĂ©tĂ© civile ont jugĂ© nĂ©cessaire de crĂ©er le Front de libĂ©ration nationale pour, selon nos informations, accompagner la Transition.

« Les gens fustigent la Transition, ne croient mĂȘme pas que les militaires sont au front. Les gens refusent de comprendre que l’armĂ©e est le dernier recours de notre pays », affirme Ă  OmĂ©ga un des leaders du nouveau front.

« Si jamais l’armĂ©e Ă©choue, cela voudrait dire que le Burkina va disparaĂźtre (…). L’armĂ©e Ă©tait obligĂ©e de prendre ses responsabilitĂ©s pour chasser des pilleurs et detourneurs de deniers publics. L’armĂ©e a pris ses responsabilitĂ©s au nom du pays, du peuple. Ce n’est pas au nom de quelques individus. C’est l’armĂ©e et le peuple qui arriveront Ă  bout du terrorisme », ajoute le responsable.

« Nous avons pris nos responsabilitĂ©s en disant que nous nous dĂ©marquons de tout ce qui se crĂ©e aujourd’hui. Les vellĂ©itĂ©s autour de la Transition, c’est de faire capoter cette Transition. Non. Cette Transition ne doit pas ĂȘtre perturbĂ©e. Et elle ne sera pas perturbĂ©e par des gens qui n’ont plus rien Ă  nous proposer, des gens qui ont montrĂ© leur limite », assure le membre du Front.

« Tous les fronts qui se crĂ©ent, si ce n’est pas dans la mĂȘme dynamique de nous rejoindre sur le terrain, alors ils gagneraient Ă  se cacher que de vouloir perturber cette Transition », a-t-il menacĂ©.

AprÚs la conférence de presse de lancement ce jeudi à Ouagadougou, le mouvement sera officiellement lancé à Koudougou, ville symbole selon le mouvement, ajoute la source.

Lamine Traoré

Laisser un commentaire