Les 49 militaires ivoiriens détenus au Mali ont été inculpés et écroués vendredi 12 août pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
L’inculpation des 49 soldats pour « atteinte à la sûreté de l’État » a été révélée, dimanche, par Radio France internationale (RFI).
Le média indique que le procureur de la République malienne, Samba Sissoko, a inculpé vendredi les 49 militaires ivoiriens.
Selon RFI, le procureur a reçu les 49 soldats scindés en trois groupes, pour leur notifier ce que la justice malienne leur reproche.
« Les militaires ivoiriens, qui comptent parmi eux au moins deux femmes, ne seraient pas détenus à la prison civile de Bamako, mais dans le camp militaire où ils étaient depuis leur interpellation le 10 juillet dernier », indique la radio.
Bamako avait considéré ces soldats détenus depuis le 10 juillet comme étant des « mercenaires ». Abidjan réfute cette thèse.
Jusque-là, Abidjan et Bamako ont mis en avant les négociations pour la libération des militaires. « Le Togo, malgré l’échec d’un premier round de négociations à Lomé, continue à jouer le rôle de principal médiateur dans l’affaire alors que d’autres pays et acteurs apportent leur aide pour trouver une issue heureuse », note RFI, poursuivant que selon une source proche du dossier, Bamako a mis la barre très haut, et la Côte d’Ivoire n’a pas voulu céder.
« Il ne faut pas se fier aux effets d’annonces », affirme l’état-major ivoirien à RFI et d’ajouter: « plusieurs médiations sont en cours, attendons qu’elles nous fassent connaître les résultats obtenus ».
Lamine Traoré
