Le centre de formation professionnelle Emprint professional school a organisé le mardi 26 juillet à Ouagadougou, une cérémonie de sortie de sa 5e promotion d’apprenants dans les filières de formation d’auxiliaire de pharmacie, de transite, de déclarant en douane et développement personnel.
Après sept mois d’apprentissage théorique et pratique, ces apprenants, au nombre de 800 ont tous reçu leurs diplômes de fin de formation, et sont désormais aptes à travailler et faire valoir leur savoir-faire. Les trois meilleurs de la promotion ont reçu chacun une bourse de 500 000 FCFA pour les aider à créer une entreprise et à s’auto-employer. Toujours dans l’optique d’encourager, Samira Bayilou, une apprenante a remporté une moto gagnée par tirage au sort. Au total, ce sont 10 000 000 millions de FCFA qui sont mobilisés pour accompagner les meilleurs porteurs de projet.
La sortie de cette promotion est une fierté pour le Burkina Faso à en croire Aziz Dabo, chef d’entreprise et parrain de la promotion.
La promotion est issue de divers domaines professionnels. Ces domaines sont entre autres, auxiliaire de pharmacie, transit, déclarant en douane et le développement personnel. Chacun a passé 7 mois dans l’apprentissage théorique et pratique. En fin de compte, ils ont été autorisés à porter le grade de professionnel. Désormais ils sont prêts à faire valoir leur savoir-faire. Edith Sédego majore de la promotion transit et douane dit être confiante pour la suite, même si elle reconnait que l’insertion dans l’univers de l’emploi n’est pas chose aisée.
Emprint school envisage faire la différence en mettant en place un système de suivi des apprenants. « Nous travaillons sur ce qu’on appelle aide et stage, aide et emplois et c’est ça qui fait toute la différence », a indiqué le directeur général Hamed Kadiyogo. « il ne s’agit pas de former quelqu’un et de le laisser à la maison », a-t-il ajouté.
Le directeur général, Hamed Kadiyogo indique que des études sont en cours pour étendre Emprint professional school à Niamey, au Niger, à Bamako, au Mali et en Côte d’Ivoire.
