RĂ©gissant Ă la lettre de lâancien PrĂ©sident Blaise CompaorĂ©, dans laquelle il fait son mea culpa et demande pardon, Luc Damiba estime que cette correspondance soulĂšve beaucoup dâinterrogations aussi bien dans le fond que dans la forme.
« Blaise CompaorĂ© envoie un courrier et demande pardon alors quâil Ă©tait lĂ il yâa quelques semaines. Pourquoi nâa-t-il pas fait lire cette lettre, Ă moins quâil ne soit incapable de le faire ? sâinterroge le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du comitĂ© international du mĂ©morial Thomas Sankara.
Rappelant les prĂ©cĂ©dents courriers de Blaise CompoarĂ© dont lâauthenticitĂ© a fait dĂ©bat au sein de son parti le CDP, Luc Damiba dit douter de la crĂ©dibilitĂ© de cette lettre.
« Câest une forme de diversion et de division quâil sĂšme dans lâesprit des gens » poursuit Luc Damiba en Ă©voquant le contenu de la missive et rappelle au passage quâune demande similaire de pardon avait Ă©tĂ© faite en 2001 par Blaise CompaorĂ©.
Parlant toujours du contenu de la correspondance de Blaise CompaorĂ©, il conclut que cela « participe dâune sorte de mascarade qui risque de plomber davantage le processus de rĂ©conciliation ».
Pour rappel, la lettre de « pardon au peuple burkinabĂš » de Blaise CompaorĂ© a Ă©tĂ© transmise ce 26 juillet au PrĂ©sident Paul-Henri Damiba par Aly Coulibaly, ministre et conseiller spĂ©cial du PrĂ©sident ivoirien et Djamila CompaorĂ©, fille de lâancien locataire de Kosyam.
Adamâs Kaled OuĂ©draogo et Abdoul Fathave TiemtorĂ©