🔴 ALERTE – L’auteur de l’audio WhatSApp appelant les mossés à s’en prendre aux peulhs aux arrêts

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La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité a annoncé, lundi, l’interpellation de l’auteur de l’audio WhatSApp appellant la communauté mossi à s’en prendre aux peulhs. Selon la brigade, il a été interpellé 𝐩𝐨𝐮𝐫 « 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐚𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐢𝐧𝐣𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬, 𝐢𝐧𝐜𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐫𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐚𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐚 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱 ».

« 𝐋.𝐒 a publié dans un groupe WhatsApp un enregistrement audio contenant des propos diffamatoires, outrageants et incitatifs à la haine et à la violence ethnique », peut-on lire dans le communiqué de la brigade et d’indiquer que l’audio s’adressait au Cheick Doukouré et au chef peulh de Barkoundouba en ces termes : « 𝐕𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐥’𝐨𝐫𝐢𝐠𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞́𝐯𝐢𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐲𝐬. 𝐈𝐥 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐞́𝐯𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐪𝐮’𝐮𝐧 𝐚𝐟𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐢𝐞𝐮. 𝐃𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐬 𝐬𝐢𝐱 (𝟎𝟔) 𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬, 𝐩𝐚𝐫𝐦𝐢 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐢𝐱𝐚𝐧𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝’𝐞𝐭𝐡𝐧𝐢𝐞𝐬, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐯𝐨̂𝐭𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐮𝐞𝐫𝐢𝐞𝐬. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐞𝐥𝐚 𝐣𝐞 𝐜𝐚𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐫𝐨𝐧𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐘𝐢𝐫𝐠𝐨𝐮 𝐞𝐭 𝐣’𝐞𝐱𝐡𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐦𝐨𝐬𝐬𝐢 𝐚̀ 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐩𝐞𝐮𝐥𝐡 ».

« Suite aux investigations, la BCLCC a pu identifier et procéder à l’interpellation de l’auteur dudit audio », annonce la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.

« Soumis à une audition, 𝐋.𝐒 reconnaît les faits et affirme n’avoir pas mesuré la portée de son acte », indique le communiqué qui poursuit que 𝐋.𝐒 a été conduit devant Monsieur le Procureur du Faso pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

« Les réseaux sociaux ne sont pas un espace de non droit et les invite à un usage plus responsable de ces plateformes », a rappelé la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité.

L’audio avait choqué l’opinion et créé la polémique sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et dans les groupes WhatsApp.

La semaine dernière, l’auteur du document sonore appelant au meurtre et à la destruction de biens du journaliste Newton Ahmed Barry a été reconnu coupable par le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Il a écopé de 12 mois de prison dont 6 ferme avec une amende de 500.000 FCFA. Une peine bien en deçà de la réquisition du procureur qui avait demandé 5 ans de prison ferme et 2 millions d’amendes.

Lamine Traoré

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