🔴 ALERTE – Damiba rassure que sa rencontre avec les anciens Présidents ne vise pas la restauration d’un quelconque ordre ancien

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Le Président Damiba a rassuré, jeudi, à Ouagadougou que sa rencontre avec les anciens chefs d’Etat ne visait « ni la restauration d’un ordre ancien, ni la consécration de l’impunité dans [le] pays »

« Selon le Président du Faso, cette initiative ne vise ni la restauration d’un quelconque ordre ancien ni la consécration de l’impunité dans notre pays », peut-on lire dans le communiqué de la présidence du Faso à l’issue d’une rencontre entre le lieutenant-colonel et les leaders de la chefferie coutumière et traditionnelle du Burkina.

C’est « une concertation qui vise à fédérer les intelligences et les énergies pour lutter contre un ennemi qui met à profit nos profondes divergences pour déstabiliser le Burkina Faso », a expliqué le Président du Faso et rapporté par la présidence.

Le Président Damiba a « rassuré les leaders traditionnels et coutumiers que les concertations vont se poursuivre en bilatéral avec les anciens Chefs d’Etat qui étaient absents à la rencontre pour un engagement de tous les Burkinabè pour l’intérêt supérieur de la Nation », indique le communiqué.

« Nous sommes convaincus que c’est dans la mobilisation de tous que les forces engagées sur le combat contre le terrorisme engrangeront davantage de résultats sur le terrain », a poursuivi le Président Damiba.

Le nouvel homme fort du pays a rencontré vendredi dernier les anciens chefs d’Etat pour discuter autour de la question de la réconciliation nationale mais aussi de l’insécurité dans le pays. Sur cinq anciens chefs d’Etat (Roch Kaboré, Michel Kafando, Isaac Zida, Jean-Baptiste Ouédraogo et Blaise Compaoré) seulement deux (Blaise Compaoré et Jean-Baptiste Ouédraogo) ont répondu à l’appel. Une rencontre dénoncée par l’ancien parti au pouvoir le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et des militants de la société civile car faisant la promotion de l’impunité et de l’injustice. Blaise Compaoré condamné à vie dans l’assassinat de Thomas Sankara ne devrait pas fouler le sol burkinabè sans être inquiété par la justice, avaient-ils estimé.

Lamine Traoré

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