Il est 15h ce mardi 5 juillet. Nous sommes au quartier Patte d’oie de la ville de Ouagadougou à quelques pas de la résidence familiale de l’ex-président, Roch Kaboré. Il y a quatre jours de cela, il était difficile, voire impossible d’atteindre ces lieux, sauf pour les habitants des cours voisines à celle de l’ancien locataire de Kossyam et les occupants des commerces situés non loin de là. Mais aujourd’hui, cette restriction n’existe plus et le dispositif sécuritaire totalement levé.
Cependant, la cour de l’ancien président du Faso demeure inaccessible et les prises d’images sont interdites par des hommes en civils postés devant l’entrée de la cour.
Malgré moult négociations avec nos interlocuteurs, nous n’aurons ni accès au domicile, ni aucune information sur la présence ou non du propriétaire des lieux. Sauf la promesse de nous rappeler avec des échanges de contacts téléphoniques. L’ex-président-est-il réellement sur les lieux ? Difficile de le dire. Ce qui est sûr c’est un calme plat dans la ruelle qui mène au domicile de Roch Kaboré. Le constat fait sur les lieux ne laisse rien présager de sa présence. Pas de véhicules stationnés non plus devant la villa pouvant laisser penser à la présence de visiteurs.
Pour rappel, le gouvernement à travers un communiqué dimanche 3 juillet a réaffirmé la « libération totale » de l’ex-président Roch Kaboré. Une information qui avait également été confirmée par sa famille politique et certains de ses proches collaborateurs joints par Oméga média qui précisaient d’ailleurs que quelques réglages sont en cours, en concertations avec les autorités.
Asmaho Kaboré
