Pas de ligne budgĂ©taire dĂ©diĂ©e Ă lâachat de vĂ©hicules pour le compte du budget 2022. Câest la dĂ©cision prise par le Premier ministre dans une circulaire rendue publique ce 1er juillet et adressĂ©e aux membres du gouvernement et aux prĂ©sidents dâinstitutions.
Cette dĂ©cision qui vise Ă rĂ©duire le train de vie de lâEtat, sâapplique Ă toutes les structures Ă©tatiques et leurs dĂ©membrements à « lâexception des dĂ©partements ministĂ©riels nouvellement crĂ©Ă©s et de ceux en charge de la dĂ©fense, de la sĂ©curitĂ© et de lâaction humanitaire ».
Sont Ă©galement concernĂ©s par la mesure, les sociĂ©tĂ©s dâEtat, les Etablissements publics de lâEtat (EPE) et les dĂ©lĂ©gations spĂ©ciales des communes et des rĂ©gions peut-on lire sur la note dâinformation de la Primature, qui prĂ©cise quâil « est prĂ©vu des dĂ©rogations, aprĂšs avis du ministre en charge des Finances et une autorisation expresse du Premier ministre ».
Le chef de lâexĂ©cutif Albert OuĂ©draogo qui dit attacher du prix Ă lâexĂ©cution de cette directive ajoute dans le document que la suspension des achats des vĂ©hicules au profit de lâEtat « va permettre au gouvernement, Ă travers le ministĂšre de lâEconomie, des finances et de la prospective, de rĂ©affecter ces ressources, pour renforcer les secteurs prioritaires de la DĂ©fense, de la SĂ©curitĂ© et de lâAction humanitaire ».
Adamâs Kaled OuĂ©draogo