Le nord du Mali de nouveau pris dans la spirale de la violence: des hommes armĂ©s ont tuĂ© au moins 20 civils prĂšs de la ville de Gao et un Casque bleu est mort dimanche Ă Kidal, dans le nord de ce pays sahĂ©lien oĂč la situation sĂ©curitaire se dĂ©tĂ©riore.
«Des terroristes criminels ont assassinĂ© samedi au moins vingt civils dans plusieurs hameaux de la commune dâAnchawadj», Ă quelques dizaines de kilomĂštres au nord de Gao, a assurĂ© par tĂ©lĂ©phone Ă lâAFP un responsable de la police de la rĂ©gion sous couvert dâanonymat.
Un autre responsable policier Ă Bamako, Ă©galement sous couvert de lâanonymat, a confirmĂ© Ă lâAFP «lâassassinat samedi dâune vingtaine de civils Ă Ebak Ă 35 km au nord de Gao, et dans des localitĂ©s voisines», Ă©voquant «un acte perpĂ©trĂ© par des criminels armĂ©s».
«Les jihadistes ont assassinĂ© samedi 24 civils dans la commune de Anchawadj. Câest la panique gĂ©nĂ©rale», a pour sa part affirmĂ© une autoritĂ© locale Ă lâAFP.
Aucune autre source nâa confirmĂ© que les jihadistes Ă©taient les auteurs des attaques.
Mais dans cette immense rĂ©gion sahĂ©lienne, les attaques des jihadistes affiliĂ©s au groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS) sont de plus en plus frĂ©quentes et leur champ dâaction sâĂ©largit.
Les maigres informations remontant de cette zone reculĂ©e et difficilement accessible font Ă©tat de centaines de civils tuĂ©s et de milliers de dĂ©placĂ©s ces derniers mois dans les rĂ©gions de MĂ©naka, prĂšs de la frontiĂšre avec le Niger, et de Gao plus Ă lâouest.
Mercredi, le mouvement pour le salut de lâAzawad (MSA), un des groupes luttant contre les jihadistes, a assurĂ© que 22 personnes avaient Ă©tĂ© tuĂ©es par «des hommes armĂ©s» dans la localitĂ© dâIzingaz, dans la rĂ©gion de MĂ©naka. Aucune autre source nâa confirmĂ© ou infirmĂ© lâinformation.
Avec AFP