L’emprunt de vivres par le Burkina Faso auprès de la CEDEAO a suscité une vive polémique au sein de l’opinion publique, notamment à travers les réseaux.
Ainsi, par un bref communiqué daté du samedi 18 juin et dont copie est parvenue à Oméga médias, le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, précise que tous les Etats membres de la CEDEAO peuvent bénéficier d’un appui en vivres, lorsqu’ils en expriment le besoin.
Ces vivres empruntés sont puisés dans la réserve régionale de sécurité alimentaire de la CEDEAO et «remboursables grain pour grain », en vue de reconstituer les stocks et d’assurer la pérennité de la réserve, peut-on lire dans le communiqué.
Le Burkina Faso qui fait face à une menace de famine a donc exprimé un besoin de 10 000 tonnes de céréales, mais n’en a reçu que 6 500 environ, le 17 juin dernier. Le ministère de l’Agriculture précise que ces céréales seront mises à la disposition des personnes vulnérables dans les points de vente de la SONAGESS et à un prix subventionné.
A noter que le Burkina Faso avait déjà demandé et obtenu environ 4 000 tonnes de céréales de cette réserve régionale de le CEDEAO, en août 2018.
Paul-Miki Roamba
