Ils sont au total 58 responsables de partis et de formations politiques Ă apposer leurs signatures sur la dĂ©claration qui exige la « libĂ©ration totale, immĂ©diate et sans condition » de lâancien locataire du palais de Kosyam.
Le groupe de partis politiques Ă lâinitiative de cette dĂ©claration en date de ce 19 Juin, dĂ©nonce « le changement de cellule opĂ©rĂ© par le transfert de Roch Marc Christian Kabore dans son domicile », et ce malgrĂ© lâinterpellation de la communautĂ© nationale et internationale.
Il a Ă©galement fustigĂ© dans cette dĂ©claration « des manĆuvres sordides et Ă©hontĂ©es de propagandistes zĂ©lĂ©s qui distillent des mensonges tendant Ă faire croire que le PrĂ©sident Roch KaborĂ© a volontairement optĂ© pour sa propre rĂ©clusion ».
Le Mouvement du Peuple pour le ProgrĂšs (MPP), la Convergence de lâespoir de Jean Hubert BaziĂ©, le Nouveau Temps pour la DĂ©mocratie (NTD), lâUnion pour le ProgrĂšs et le Changement (UPC) et lâUnion pour la Renaissance/Mouvement Patriotique Sankariste (UNIR/MPS) sont entre autres partis politiques signataires de cette dĂ©claration.
InterpellĂ© sur cette « dĂ©tention » de lâancien PrĂ©sident du Faso, lors dâun point de presse conjoint animĂ© avec son collĂšgue ministre porte-parole du gouvernement le 11 avril 2022, Me BarthĂ©lemy KĂ©rĂ© ministre de la Justice avait prĂ©cisĂ© quâil ne sâagit pas dâun « problĂšme de libertĂ© du prĂ©sident » mais plutĂŽt celui de la « sĂ©curitĂ© ».
Adam’s Kaled OuĂ©draogo