« La case des inoubliables », la nouvelle association qui veut graver en lettre d’or les monuments humains ou institutionnels du Burkina

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Un nouveau mouvement associatif dénommé « La case des inoubliables » s’est officiellement engagé mardi à préserver, valoriser et promouvoir des monuments humains ou institutionnels du Burkina Faso, dans le but de garder en mémoire leurs actes ou œuvres. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse de présentation de ce nouveau mouvement associatif à but non lucratif crée en 2022.

La case des inoubliables entend mettre en lumière, faire sortir de l’anonymat des personnes qui se sont données corps et âme pour le développement du Burkina Faso. « Beaucoup de personnes ont donné leur vie pour le développement du Burkina Faso et qui sont dans l’anonymat. Nous avons cité l’exemple de l’Abbé Robert Ouédraogo qui n’est plus de ce monde. Pour avoir des informations sur lui, il a fallu qu’on aille à la cathédrale.  Notre objectif c’est d’épargner la génération qui va venir de ce parcours de recherches », a indiqué Emmanuel Sanou président de l’association « La case des inoubliables ».

Pour rendre facile les recherches sur les monuments humains ou institutionnels du Burkina, l’association « La case des inoubliables » va procéder à des collectes et la numérisation de données qui seront consultables et accessibles au public.

Outre ces outils mis en place, le mouvement associatif va également faire la promotion des cultures ainsi que des œuvres des monuments humains ou institutionnels. « Pour le moment, nous allons travailler avec les gens qui vivent. Et que nous cherchons à récompenser, pour leur dire merci d’avoir contribuer au développent du Burkina Faso », a précisé le président de l’association.

Des activités sont également annoncées par le mouvement, notamment la première édition d’hommage populaire prévue pour bientôt. En plus une course cycliste, de la pétanque, des crosses populaires, des tournois Maracaña, des concerts populaires sont également prévus. « Nous voulons, le 1er novembre les appeler et leur dire merci. On ne veut pas attendre qu’ils soient sous la tombe pour leur décerner une médaille », a déclaré le président de l’association.

Moumouni Yaro

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