Avec notre envoyé spécial à Accra Lamine Traoré
Les chefs dâEtat de la CEDEAO disent ĂȘtre prĂ©occupĂ©s par la durĂ©e de la transition au Burkina fixĂ©e Ă 36 mois. Ils lâont exprimĂ©, samedi, Ă lâissue du double sommet CEDEAO/UEMOA.
Les chefs dâEtat rĂ©itĂšrent [leur prĂ©occupation quant Ă la durĂ©e de la pĂ©riode de transition fixĂ©e Ă 36 mois par les autoritĂ©s BurkinabĂš, comme indiquĂ© dans son communiquĂ© publiĂ© le 25 mars 2022″, selon le communiquĂ© final.
Trois ans câest trop pour la Cedeao et elle indique que le Burkina Faso doit proposer « un calendrier de transition beaucoup plus acceptable ».
En consĂ©quence, la CEDEAO dit rĂ©itĂ©rer « sa ferme condamnation du Coup dâEtat du 24 Janvier 2022 ». Elle maintien la suspension du Burkina Faso de toute ses instances.
La CEDEAO dans son communiquĂ© final annonce quâelle va examiner la situation au Burkina Faso lors de son prochain sommet ordinaire le 3 juillet 2022.
Pour poursuivre le dialogue avec le Burkina, les chefs dâEtat ont dĂ©cidĂ© de nommer Mahamadou Issoufou, ancien prĂ©sident de la RĂ©publique du Niger, en tant que mĂ©diateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso, et ce, « afin de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes », selon le communiquĂ© final.
Lamine Traoré, envoyé spécial à Accra