Ce mercredi 11 mai, 26 jours aprĂšs lâinondation de la mine souterraine de Perkoa, qui a bloquĂ© 8 mineurs au sous sol, leurs parents espĂšrent toujours les voir saints et saufs
Personne nâaurait imaginĂ© quâaujourdâhui mercredi 11 mai , on serait toujours sans nouvelle des 6 burkinabĂš, du tanzanien et du zambien surpris par les eaux de pluie de la matinĂ©e du samedi 16 avril dans la mine de Perkoa.
Mais hĂ©las, prĂšs dâun mois aprĂšs les faits, les parents attendent toujours un signe de vie. Une chose est sĂ»re, un fort engagement des autoritĂ©s et de la mine dĂšs les premiĂšres heures de lâinondation aurait permis Ă lâEtat et ses partenaires de trouver la formule pour sauver les vies. Certes, rien ne nous dit que tout est fini, puisque le dernier espoir des parents des victimes, de la population, de la mine et des autoritĂ©s repose sur la fameuse chambre de refuge dont on parle tant, si les 8 mineurs ont pu sây rendre.
Selon lâĂ©quipe de secours, elle est Ă portĂ©e de main. Toutefois, il est impossible dâestimer la quantitĂ© dâeau Ă Ă©vacuer avant dây avoir accĂšs.
Quâest ce qui sây trouve pour maintenir une ou plusieurs personnes en vie et pendant combien de temps ? Difficile de rĂ©pondre Ă cette interrogation avec prĂ©cision.
MĂȘme le Ministre des Mines Jean Alphonse SomĂ© lors dâun point de presse au haut commissariat de RĂ©o le lundi dernier nâa pas trouvĂ© mieux Ă dire Ă un journaliste que de le renvoyer sur une page web du gouvernement.
Le miracle existe les familles y croient encore comme cette femme enceinte dont le mari est coincĂ© comme les 7 autres au sous sol, (qui demande Ă son Ă©poux quâelle et son bĂ©bĂ© ne pourront pas vivre sans lui et il faut quâil tienne contre vents et marĂ©es.)
Tous les diffĂ©rents dĂ©lais pour atteindre le dernier refuge nâont jusque lĂ pas Ă©tĂ© respectĂ©s. Les nouvelles pompes Ă©lectriques sont entrĂ©es en fonction en dĂ©but de semaine. On espĂšre de bonnes nouvelles dans les prochains jours.
Sabouna Ouédraogo et Abdoul Aziz Zoulabou, envoyés spéciaux