Commerce transfrontalier à petite échelle : la digitalisation est une solution aux problèmes de libre-échange, selon l’ONG POS et la CCI-BF

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Commerce transfrontalier à petite échelle : la digitalisation est une solution aux problèmes de libre-échange, selon l’ONG POS et la CCI-BF

L’ONG POS Foundation en collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI BF) a organisé le vendredi 1er avril 2022 à Ouagadougou un atelier de réflexion sur la promotion du commerce transfrontalier à petite échelle, l’État de droit et l’introduction de la technologie dans six pays de l’Afrique de l’Ouest : le Benin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Burkina Faso.

Les travaux se sont tenus sous le thème : « Le commerce transfrontalier à petite échelle et l’état de droit; les défis et les perspectives de la consolidation des efforts pour la promotion du libre-échange en Afrique de l’ouest, le cas de six pays ».

Cette session de travail a permis de dégager les pistes, solutions et mécanismes pour promouvoir commerce transfrontalier à petite échelle ainsi que l’intégration économique entre le Togo, le Bénin, le Ghana, le Nigéria, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire après le lancement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Lors des travaux, il ressort que l’amélioration du commerce transfrontalier à petite échelle devra se faire par la digitalisation afin de réduire les problèmes liés au libre-échange.

Le Directeur exécutif de POS FONDATION Jonathan Osei Owusu souligne que l’Afrique a besoin d’une réelle émancipation commerciale. “ D’autres personnes disent que l’africain est paresseux, ce n’est pas vrai. On n’a besoin d’un système qui nous permet de travail librement et de prospérer”, a-t-il ajouté.

Yacouba Sawadogo chef de service de la promotion des échanges commerciaux de la chambre de commerce du Burkina a salué l’organisation de cet atelier. Pour lui, les réflexions qui ont été menées vont permettre de faire avancer beaucoup de choses.
« Les difficulté rencontrées par les opérateurs du commerce transfrontalier sont assez nombreux. C’est d’abord la complexité des procédures de passe des frontières dont tous les paramètres ne sont pas maîtrisés par la majorité de ces opérateurs. Ils éprouvent des difficultés pour maîtriser les procédures”, a-t-il précisé.

Au Burkina Faso le problème de la libre échange avec les pays frontaliers sont nombreux .Il s’agit entre autres des tracasseries routières, l’inadaptation des moyens de transport, la circulation des biens et des commerçants entre les pays.

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