Burkina – Alassane Bala Sakandé est libre et est rentré chez lui

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Burkina – Interpellation de Bala Sakandé : le MPP 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞 aux autorités de clarifier la notion « 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭és 𝐝𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐝é𝐛𝐨𝐫𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 »

Après une journée d’audition à la gendarmerie de Paspanga (Ouagadougou), Alassane Bala Sakandé qui avait été « arrêté » tôt dimanche à son domicile à Ouagadougou par la gendarmerie et « conduit au camp de gendarmerie Paspanga », a été libéré dimanche soir, selon Me Antoinette Ouédraogo, l’avocate de l’ancien Président de l’Assemblée nationale.

« Mon client est en train de se rendre chez lui. Il est libre », a affirmé au téléphone à un journaliste de Oméga Médias l’avocate. « Il a été entendu. On a rien trouvé comme élément pouvant justifier une détention. C’est tout », a-t-elle déclaré et d’indiquer : « on va suivre le développement ».

Plus tôt dimanche, les avocats du Président de l’ancien parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) avaient indiqué dans un communiqué qu’il était reproché à M. Sakandé, « ses propos tenus lors de la conférence de presse de son parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), tenue le 24 mars 2022 ».

Alassane Bala Sakandé avait demandé à cette conférence, jeudi, la « libération immédiate et sans conditions » de l’ancien Président Roch Kaboré.

Bala Sakandé avait estimé que l’ancien Président du Faso n’était pas en résidence surveillée mais en détention au regard des conditions difficiles. Depuis le coup d’Etat, Roch Kaboré « a été déplacé d’un point A à un point B, d’un point B à un point C et probablement d’un point C à un point D », avait indiqué l’ancien Président de l’Assemblée nationale.

« Une résidence surveillée où il ne peut passer qu’une heure avec ses enfants, où il n’a pas droit aux  téléphones, il n’a pas droit à des visites (…) Aujourd’hui ne peuvent le voir que son médecin, ses aides de camps, ses enfants, son épouse et ce, pour une heure », avait déploré Bala Sakandé.

Les avocats de Sakandé avaient dénoncé une « arrestation arbitraire ». « Il n’y a plus de liberté d’opinion, on ne peut plus dire ce qu’on pense », avait déploré à Oméga Me Antoinette Ouédraogo. « Cela ne répond à aucune nécessité. On ne peut pas aller cueillir quelqu’un comme ça. Ce n’est pas du flagrant délit », avait précisé l’avocate et d’indiquer que la gendarmerie de « Paspanga sera trop petite ».

Toujours dans la matinée, un journaliste de Oméga avait pu parler au téléphone avec Alassane Bala Sakandé, alors qu’il était dans les locaux de la gendarmerie. « Je suis à la gendarmerie nationale, j’attends d’être situé sur mon sort », avait dit au téléphone au journaliste de Oméga Médias, le Président de l’ancien parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Lamine Traoré

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