Les débats reprennent ce mardi 22 mars au tribunal militaire délocalisé à la salle des banquets de Ouaga 2000 après dix neuf jours de suspension due à des requêtes d’inconstitutionnalité soulevées par des avocats de la défense, jugées « infondées » par le Conseil constitutionnel.
Les avocats avaient estimé que le coup d’état était devenu « un moyen légal d’accession au pouvoir » depuis la validation du coup de force de Damiba. Ils avaient donc demandé l’abandon des charges d’attentat à la sûreté de l’Etat et de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat contre leurs clients.
« Les déclarations d’inconstitutionnalité (…) sont rejetées comme étant non fondées » a répondu le Conseil constitutionnel le vendredi 18 mars, permettant à l’audience, suspendue le 3 mars, de se poursuivre. Les plaidoiries de la défense sont attendues à la reprise.
Yaya Diomandé
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