Burkina – Lynchage des trois agents du CCVA à Bouroum-Bouroum – Les populations ont marché samedi à Gaoua

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Une semaine après l’accident qui a causé la mort d’un enfant de dix ans à Bouroum-Bouroum (Sud-ouest) et suivi du lynchage des trois agents du Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) de Gaoua, des organisations de la société civile (OSC) ont marché samedi à Gaoua, capitale de la région du Sud-ouest, pour « dénoncer le lynchage des trois agents », a indiqué le correspondant de Oméga à Gaoua. Aux côtés des OSC, des leaders religieux ont aussi participé à cette marche selon notre correspondant qui a précisé que les manifestants se sont rendus au gouvernorat où ils ont remis un message au gouverneur représenté par son Secrétaire général. Plusieurs voix s’étaient levées pour dénoncer l’acte qui s’était passé.

Le Président Kaboré avait rassuré dimanche dernier, 48h après les événements, « ces meurtres d’une autre époque ne sauraient être tolérés dans un État de droit ».

« Tout en regrettant le décès accidentel ce 27 août 2021, d’un enfant dans la localité de Banlo, (commune rurale de Bouroum Bouroum) je condamne énergiquement l’assassinat barbare des agents du Centre de Contrôle des Vehicules automobiles (CCVA), impliqués dans l’accident de circulation », avait écrit Roch Kaboré sur ses réseaux sociaux.

Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Gaoua (Sud-ouest) lui a annoncé samedi dernier l’ouverture d’une enquête. « (…) Une enquête a été ouverte, aussi bien sur les circonstances de l’accident que sur celles du lynchage des trois (03) occupants du véhicule en vue de situer les responsabilités. D’ores et déjà, l’enquête a permis d’identifier et d’interpeller deux (02) personnes soupçonnées d’avoir participé aux actes de lynchage », a indiqué le communiqué du procureur qui a assuré que « chacun des cas relevés sera traité conformément à la loi ».

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