Politique – Le mouvement SENS élève le niveau de conscience politique de ses cadres à Koudougou

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Le mouvement SENS, servir et non se servir, a séjourné à Koudougou avec ses cadres les vendredi 6 et samedi 7 août 2021. Il a donné des rudiments à ses derniers afin que SENS puisse continuer son implantation au Burkina Faso avec des personnes bien formées dont le niveau de conscience politique est à la hauteur des aspirations du mouvement. Une cinquantaine de cadres du mouvement ont pris part à cette rencontre
SENS, servir et non se servir, est persuadé que sans véritable formation politique et sans connaissance des grands enjeux du monde et de notre pays, la rupture et la refondation tant prônées par le mouvement risquent d’être une ligne d’horizon difficile à atteindre. C’est ce qui justifie la conclave de Koudougou pour enrichir la compréhension de ses militants sur les différents systèmes politiques et les dynamismes du monde pour penser et construire le Burkina Faso et l’Afrique sur des fondements solides.
« Il n’existe pas de vrai débat idéologique au Burkina Faso. Ce qui fait que le champ politique tourne autour des attaques personnelles, des mensonges et calomnies, en lieu et place des débats. Pourtant ce sont les idées qui structurent la vie politique. Il faut réhabiliter la notion d’idéologie dans le débat et le champ politique au Burkina Faso surtout auprès des jeunes générations qui n’ont pas connu les périodes importantes où la jeunesse se formait idéologiquement et politiquement », a soutenu Dr Abdoulaye Barro, un des formateurs.
Selon SENS, à l’issue des travaux, ses cadres ont renforcé leurs connaissances sur les grands courants politiques, économiques du monde moderne, sur l’organisation des sociétés précoloniales et l’histoire politique burkinabè.
« Le mouvement développe la formation de ses membres, ses cadres, le conseil politique national, pour faciliter l’implantation du mouvement sur toute l’étendue du territoire burkinabè et dans la diaspora et sur le plan socioprofessionnel. Nous voulons que SENS soit représentatif de l’ensemble des couches sociales et professionnelles que le pays compte », explique Guy Hervé Kam, coordonnateur du mouvement. Il a rappelé que la structure sera en lice pour le prochain scrutin municipal même si, selon lui, SENS n’est pas un mouvement électoraliste.

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