Burkina : le ministère de la santé et l’OOAS veulent en finir avec l’hydrocèle

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260 personnes atteintes d’hydrocèle dans les villes de Dédougou, zorgho et ziniaré bénéficieront d’une campagne de chirurgie gratuite. Initié par le  ministère de la santé et l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS), un camp de chirurgie gratuite se tient du 1er au 15 décembre dans trois districts sanitaires que sont Zorgho et Ziniaré dans le plateau central et Dédougou dans la Boucle du Mouhoun.

A zorgho, qui a abrité le lancement officiel du camp, ce sont 100 malades qui seront pris en charge. Selon la gouverneure de la région du plateau central, cela va permettre de réhabiliter ces patients.  » L’hydrocèle est une maladie non transmissible mais c’est une maladie handicapante à tous les niveaux, sanitaire, sociale et même économique. Procéder à leur prise en charge va permettre d’être plus actif sur le plan économique et socialement contribuer à démystifier ce mal », a déclaré Fatoumata Yatassaye.

Rasmané Nikiéma a trainé son hydrocèle pendant 8 ans. Aujourd’hui il est un homme heureux car il s’en est débarrassé grâce à ce camp de chirurgie. « J’ai été opéré samedi et je me porte très bien. Je remercie les autorités et je leur demande d’initier d’autres camps afin de pouvoir prendre en charge les autres malades car ils sont encore nombreux » s’est-il exclamé.

Plus d’un million 500 mille personnes sont atteintes d’hydrocèle dans le monde selon le responsable des maladies tropicales négligées à l’OOAS, Dr William Bosu. Au Burkina, ce sont environ 20 000 personnes qui souffrent encore de la maladie. Et l’intervention de l’OOAS vise à réduire le fardeau de l’hydrocèle et aussi renforcer les compétences des agents de santé dans la prise en charge de la maladie.

L’hydrocèle est une maladie transmise à l’homme par la piqure de l’anophèle femelle, le même moustique qui est à l’origine du paludisme. La maladie peut être guérie grâce à la chirurgie.

Samira Guiré

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