Comme condition à l’obtention d’un visa, les touristes originaires d’une vingtaine de pays – dont 15 d’Afrique –  entre 5 000 et 15 000 dollars (soit l’équivalent de 2,5 à 7 millions FCFA) selon une décision de l’administration Trump publiée dans le journal officiel du gouvernement américain.

La nouvelle règle entrera en vigueur à partir du 24 décembre et restera en place jusqu’au 24 juin 2021. Les citoyens de 15 pays africains devront verser une caution dont le montant varie.  La mesure s’appliquera uniquement aux visas de type B1 (tourisme) et B2 (voyage d’affaires).

Il appartiendra à chaque agent consulaire de déterminer la somme qui sera exigée comme dépôt de garantie d’un demandeur de visa.

Les 15 pays africains visés sont : l’Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap Vert, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Érythrée, la Gambie, la Guinée Bissau, le Liberia, la Libye, la Mauritanie, Sao Tomé et Principe, le Soudan et le Tchad.

En dehors de l’Afrique, les autres pays ciblés sont l’Afghanistan, le Bhoutan, l’Iran, la Syrie, le Laos et le Yémen.

Selon le gouvernement américain, ces pays sont visés parce que leurs citoyens ont tendance à rester aux États-Unis même après l’expiration de leur visa temporaire. Il s’agit donc, d’après l’administration Trump, de dissuader ceux qui ne quittent pas le territoire américain à temps.

Contactée, l’équipé de transition du président élu Joe Biden n’a pas répondu immédiatement à cette annonce.

Avec VOA

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