Burkina : Présidentielle 2020 : «Je ne dis pas que je suis le meilleur… Il appartiendra au peuple burkinabé» (Do Pascal Sessouma)

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Oméga : Alors, dites-nous en quoi vous êtes le meilleur candidat ?

Do Pascal : je ne dis pas que je suis le meilleur. Ce n’est pas à moi de le dire. Je dis que j’ai un programme de gouvernement, j’ai un projet de société. Il appartiendra au peuple burkinabé de juger si ce programme et ce projet de société leur conviennent tout simplement ; parce que moi en réalité, je ne suis pas politicien professionnel. Je n’ai jamais fait une élection, c’est la 1ère fois que je me jette à l’eau. Et pourquoi je suis rentré en politique ? Les gens me posent  souvent la question, je dis mais, pourquoi est-ce que je ne devrais pas renter en politique ? Je suis burkinabé, je pense avoir des idées à valoir et à faire valoir, par conséquent, la constitution permet à tout burkinabé qui pense avoir des idées, en fonction de la situation que nous vivons, d’apporter également, des pièces de société. C’est une contribution en fait à l’avancé démographique de notre pays.  D’autant plus que moi je ne crois pas honnêtement que je serais rentré en politique s’il n’y avait pas cette question sécuritaire qui s’est invité dans notre pays. Si le président Roch Marc Christian KABORE avait donné des gages de règlement de cette question-là, on ne serait pas 12 candidats contre lui. J’en suis convaincu pourquoi y’a eu autant de candidats ? Parce que chacun croit qu’il peut mieux faire que le président Roch Marc Christian KABORE aussi. C’est une vérité aussi, c’est la vérité de Do Pascal CESSOUMA.

Oméga : donc votre objet, c’est de dire que vous êtes venu apprendre. Vous n’êtes pas sûr d’être 1er ?

Do Pascal : on n’est jamais sûr d’être 1er, même le président là où il est là, il n’est pas sûr d’être 1er aujourd’hui.

Oméga : et vous voulez mieux faire que Roch ?

Do Pascal : je pense que je peux faire mieux que Roch, sinon je ne serai pas là. En toute modestie garde, je pense que je peux mieux faire que lui. Pourquoi ? Parce que lui là, ça fait 5 ans qu’on lui a donné l’occasion de montrer de quoi il est capable pour arrêter la crise au sahel. Ça fait 5 ans que je ne vois pas de piste de solution. La 1ère attaque de Janvier 2016, c’était une surprise. Bien sûr ! Tout le monde a été surpris. Oui ! Personne ne savait comment réagir par rapport à ça. Mais M. Louis OULON, et après ? Ça fait 5 ans qu’on attend, 5 ans. Les millions de déplacés là, ils étaient tranquille chez eux entrain de cultiver leur champs. Ils ne quémandaient à manger à personne, on a en fait maintenant des entités sociaux pour des années. Les milliers de mort là, c’est autant de perte pour la patrie.

Oméga : donc vous êtes un révolté pour changer la donne sécuritaire. Comment est-ce que vous allez mettre un terme à cela ?

Do Pascal : moi je dis que c’est une fausse route que de dire que c’est par les armes qu’on va arriver à vaincre ces terroristes. Ne parlé pas de djihadistes je n’aime pas ce mot-là. Ce ne sont pas des djihadistes. Ce sont des terroristes. Moi je dis que ces gens-là, il faut négocier avec eux, pas ceux qui nous attaquent, eux là, ce ne sont que des exécutants. Ceux qui sont derrières, il faut qu’on les identifie. C’est pourquoi je dis, moi là, je ne sais pas c’est qui ? Vous n’ont plus, encore moins Ousmane PARE parce que nous sommes des citoyens lamda. Mais le président du Faso, dès la 1 ère attaque là, en janvier 2016 il devrait savoir c’est qui, qui se cache derrière ces gens.

Oméga : et vous, vous le savez ?

Do Pascal : Je  vais chercher en tant que président du Faso. J’aurai deux sources de vérification: l’information et le renseignement.  Actuellement, je n’ai que l’information à ma disposition mais le renseignement est plus fort que l’information. Il n’y a que le renseignement qui est le domaine militaire et para militaire qui peut me fortifier dans l’identifier de ceux qui sont derrière les attaques.

Oméga : mais est ce qu’il ne faut pas commencer par là d’abord savoir qui ils sont ? Qu’est ce qu’ils veulent avant de dire que vous allez négocier ?

Do Pascal : c’est pourquoi je me suis donné 18 mois pour régler la question sécuritaire. 18 mois !

Oméga : Vous pensez qu’ils vont accepter les négociations ?

Do Pascal : voilà pourquoi je me suis donné 18 mois……..3 mois pour comprendre, 3 mois pour identifier les commanditaires et 6 mois pour négocier et 6 mois pour conclure.

Oméga : Non ! Do, ce que je veux comprendre, vous, vous dites que vous avez la solution ?

Do Pascal : je n’ai pas dis que j’ai la solution. Personne n’a la solution. Je dis je pense

Oméga : vous allez faire mieux ?

Do Pascal : je pense pouvoir faire mieux

Oméga :

Do Pascal : vous ne pouvez pas engager une action sans savoir ou d’où vous venez, ni ou vous allez. Actuellement on parle un peu sur les hypothèses. En tant que président du Faso, vous aurez des renseignements militaire et para militaires. C’est ça la différence entre le président et les autres citoyens.

Oméga : justement si vous vous rendez compte que peut-être que le président actuel a tenté de négocier en vain

Do pascal : Mr Ousmane PARE, tout le monde négocie. Les américains ont négocié au Vietnam pour en sortir. Ils négocient actuellement en Afghanistan pour en sortir. Tout le monde négocie, même les premières puissances militaires mondiales négocient. C’est KENEDY qui a dit « ce n’est pas par les bombes qu’on peut triompher d’une idéologie » il savait de quoi il parlait KENEDY. Moi je dis, ces gens-là, sont des personnes fanatisées. Vous savez, dès que ça touche à la foi, ça devient irrationnel. On voit aujourd’hui l’exemple en France avec ce qui se passe avec l’assassinat du professeur d’histoire-là. C’est irrationnel par définition. Attention ! On ne peut pas les vaincre par les armes. C’est comme des salamandres, vous coupez un bras, il en pousse un autre le lendemain. Qu’est-ce que vous voulez faire avec ça ? Il faut négocier, qu’est ce qu’ils veulent ? Moi je ne sais pas en tant que citoyen faut ?

Oméga : Mais s’ils disent ce qu’ils veulent et que du point de vue………

 

Do Pascal : il y’a deux choses qui ne sont pas négociable. Deux choses !

Oméga : votre territoire par exemple ?

Do Pascal : c’est impossible ! Pourquoi ? L’intégrité du territoire n’est pas négociable. C’est les deux choses.

Oméga : mais si ce sont leur condition ?

Do Pascal : Mais encore faut-il qu’ils disent que c’est ça qu’ils veulent.

Oméga : disons aujourd’hui vous êtes élu. Au bout de 18 moi, voilà Do, nous on veut Arbinda. Qu’est-ce que vous faites ?

Do Pascal : moi je leur dirai non ! Ce n’est pas possible. Prenez moi et laissé Arbinda.

Oméga : Donc vous engagé la guerre ?

Do Pascal : attendez ! La guerre là, si la guerre vous ait imposé, vous êtes obligé de vous défendre. Si elle vous ait imposé. Mais en même temps aussi, encore faut-il que je les écoute. Il faut qu’ils me disent ce qu’ils veulent. Personne ne peut, c’est des suppositions, des hypothèses

Oméga : hypothèses

Do Pascal : alors disons que, çà ce n’est pas possible. Moi je suis prêt à négocier avec vous, mais pas sur l’intégrité national, pas sur la forme laïc et républicaine de l’Etat.

Oméga : ok, on reste dans cette hypothèse. Ils veulent le territoire, vous ne voulez pas leur donner le morceau, vous les inviter au combat

Do Pascal : si on me l’impose, je suis obligé de trouver des réponses.

Oméga : avec quoi ? Puisse que vous ne voulez pas

Do pascal : attendez, vous partez vite en besogne Mr Louis OULON. Dans mon programme, j’ai dit, nous sommes un parti pacifiste. Pacifisme ne peut pas rimer avec militariste. Cà c’est clair, c’est deux notions contradictoires. J’ai dit quoi ? Si nous sommes porté au pouvoir, nous allons procéder à une reforme totale et profonde, de l’armée nationale. Les militaires qui voudront quitter seront autorisés à quitter contre de juste et confortable indemnisations. Cà c’est l’essentiel du programme. Mais pour que çà, çà soit possible là, j’ai donné des conditions. La 1ère condition, il faut que VISION BURKINA soit portée au pouvoir, donc je deviens président. Deuxième condition, et elle n’est pas des moindre, il faut qu’il y ait la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire.

Oméga : donc ce n’est le cas actuellement ?

Do Pascal : j’ai même dit, que si jamais je suis porté au pouvoir, et que je ne réussis pas à ramener la paix, et la sécurité, je n’aurai pas le choix que de démissionner.

Oméga : au bout de combien de moi ?

Do Pascal : au bout de 18 mois. Je le dis, 18 mois.

Oméga Do Pascal : non ! Non non !écoutez, c’est mon engagement. C’est mon engagement ! J’aurai échoué !

Oméga : vous savez désordre d’une démission. Ce qu’une démission peut causer ?

Do Pascal : quel désordre ? Il y’aura des mécanismes. Il n’y aura pas de vide constitutionnel, puisse que les gens sont prévenus que si en 18 mois, je ne réussis pas, je vais démissionner. La constitution a prévu ce cas de figure. Et la troisième condition donc pour démilitariser, il faut qu’il y ait deux référendum, pas un, deux ! À l’échelle nationale, valider par 50+1, et l’autre, à l’échelle même des casernes. Les militaires eux même vont faire un référendum. Chez eux là, est ce qu’ils sont prêt éventuellement à accepter de quitter l’armée ? Pour que ça soit valide là, il faut que ça soit 60% dans l’armée. 60% ! Je ne veux pas qu’il y est de la contestation. Si les trois conditions ne sont pas réunis, il n’y aura pas de réforme.

Oméga : on n’a l’impression que vous émettez une idée que vous ne voulez pas mettre en œuvre.

Do Pascal : c’est-à-dire ?

Oméga : vous annoncez que vous allez supprimer l’armée, mais en même temps vous posez des conditions que vous savez qu’elles ne peuvent pas aboutir.

Do Pascal : ce n’est pas moi….je ne peux pas supprimer l’armée. Ce n’est pas moi qui la instauré. C’est une institution républicaine voulue depuis 1960. Elle est souveraine. C’est une volonté du peuple burkinabè. C’est une volonté du peuple burkinabè. Moi en tant que individu, même en tant que président du Faso, je n’ai pas le pouvoir de le faire. Il y a des pour çà c’est pourquoi les deux referendums viennent en fait me  conforter dans mes idées, si ce n’est pas accepter, je suis dans l’erreur. J’attirerais toutes les conséquences de loi. Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer. Supposons que les militaires eux même là, décident que finalement moi en tant que sergent, j’ai 32 ans, il me reste 26 ans de services. Je préfère prendre les 42 millions 400 de Mr CESSOUMA plutôt que de porter les baluchons et les kalachnikovs là, pour le reste de ma carrière. Il est libre ! Les 42 millions qu’il va prendre là, vous croyez qu’il ne va pas créer une entreprise avec ça ? Il n’y aura plus une autre revenue là ! C’est comme ça que finalement, on génère d’autres revenues, créations d’emploi, création de richesses et c’est ainsi qu’on crée la croissance.

Oméga : vous savez que les sergents s’en vont, les caporales s’en vont, et finalement vous, on vous dit de partir de Kossiam. Ça fait vibrer la population.

Do Pascal : à qui ?

Oméga : eh bien, aux terroristes !

Do Pascal : terroristes là c’est qui? C’est les enfants du Burkina Faso. Ce ne sont pas des maliens, ce ne sont pas des nigériens.

Oméga : il y’a aussi des maliens et des nigériens.

Do Pascal : non non j’arrive ! Vous savez ? Cette guerre-là, pourquoi c’est si difficile ? Parce que ce sont nos propres enfants, nos propres frères. Ce ne sont pas des gens de l’extérieur. Il y’ a parmi eux, des mercenaires d’accord, mais en réalité là, le gros du contingent là, ce sont nos propres frères, ce sont nos propres enfants. Vous savez ? La question a été posée à l’émérite du Liptako dans une émission que je ne nommerai pas ici. On lui a posé la question, mais majesté, comment ce sont les gens du nord, les peulhs pour ne pas les nommer qui prennent les armes contre d’autre burkinabés ? Des Burkinabès qui attaquent d’autres Burkinabès. Vous savez ce qu’il a répondu ? Mais, Mr le journaliste, c’est vous qui êtes burkinabé, se sentent ils burkinabés ? Ça c’est lourd de sens-là, cette réponse. Parmi les candidats à la présidentielle là, combien connaissent le sahel ? Moi je connais Dori, je connais Djibo. Le jour où j’ai mis les pieds à Djibo, je ne pensais pas que j’étais au Burkina Faso. C’était en 2002, y’ avait rien. On me dit que c’est exactement comme vous l’aviez laissez en 2002, presque 20 ans plus tard. Ce n’est pas normal ! Regardez le forage Christine dont tous les gens entendent parler là. C’est à Déhou. C’est à la frontière de trois pays, Mali, Burkina, Niger. Vous savez il date de quand ce forage Christine là ?depuis 1971, presque un demi-siècle. 50 ans. Ce forage-là fourni de l’eau pour la population, et le bétail et irrigue 30 mille hectares. Mais Voilà une infrastructure qui a fait du bien aux populations du sahel. Vous savez il a été réalisé par qui ? Par un coopéra français pourquoi ça s’appelle Christine ? Par ce que c’est le nom de sa femme. Comment se fait-il que 50 ans plus tard, l’Etat n’ait pas pu réaliser d’autres forage à Djibo, Kelbo, Falangoutou et dans d’autres régions du sahel ?

Oméga : avant de revenir à ces détails, vous parlez d’inégalité là, qu’est-ce que vous, vous allez faire pour mettre fin à ces inégalités ?

Do Pascal : inégalité genre ou inégalité riche pauvre ?

Oméga : inégalité genre, inégalité riche pauvre mais inégalité entre les régions on va commencer par là. Parce que vous parlez de Djibo, vous trouvez que le sahel est défavorisé ?

Do Pascal : c’est pourquoi, nous, dans notre programme il est dit que si nous sommes portés au pouvoir, nous allons procéder à la rotation du pouvoir au niveau des zones géographique du Burkina Faso.

Oméga : c’est-à-dire ?

Do Pascal : Moi je pars du principe que nous sommes tous burkinabè égaux en devoir et en droite. Moi je vais préconiser, je vais proposer qu’on accepte que si  pour un mandat, le président de VISION BURKINA est porté, donc ma modeste personne, j’ai un mandat de 5 ans renouvelable une fois, ça fait 10 ans. En 2030, le pouvoir bascule au centre parce que je considère que y’a deux majorités dans ce pays. La majorité singulière, les mossé, pour ne pas les nommer, et la majorité plurielle, tous les autres. Ça fait 50, 50 et même que la majorité plurielle est plus importante numériquement que la majorité singulière, c’est des chiffres ça, c’est incontestable, donc 50 50. Donc le centre aussi prend mandat 10 ans.

Oméga : c’est-à-dire ? Quand vous dites que le centre prend mandat ?

Oméga : le président du centre ?

Do Pascal : oui ! Kaboré, Tapsoba, Nikièma, et tous les partis devront présenter des candidats mossés. Tous les partis.

Oméga : vous ne risquez pas de vous égarer ? Pour une cinquantaine d’ethnie, une soixantaine ?

Do Pascal : j’arrive, justement, attendez, attendez ! Déjà là, mais ce que nous vivons là, on a l’impression qu’il y a une concentration de pouvoir dans une région au détriment des autres régions. Ça crée un certain malaise là ! Mais il faut crever l’abcès, il faut le crever ! Je dis c’est un débat que nous ne pouvons, si nous voulons, soyons honnête aussi en politique, si nous voulons que le président du Burkina Faso soit un moaga parce qu’ils sont les plus nombreux, mais je n’ai rien contre. Mais il faut que ça soit inscrit dans la constitution du Burkina Faso.

Oméga : mais ce sont les électeurs qui votent est ce que on peut par ces superfuges la, trouver une solution ?

Do Pascal : mais à chaque pays ses particularité et ses solutions. Le Nigéria le fait non ?

Oméga : non ! Là c’est un système

Do Pascal : le Nigéria le fait non ?

Oméga : non, non ça c’est système fédéral. Vous voulez ramené le système

Do Pascal : mais écouté là, nos provinces là, nos régions là, ce n’est pas du fédéralisme aussi ? Il n’y a pas la décentralisation, sinon si les textes sur la décentralisation sont respectés là, c’est une forme de fédéralisme parce que chaque région devrait être autonome en principe en forme de gestion financière.

Oméga : mais dépend du central

Do Pascal : ……..une centrale au Nigéria non ?

Oméga : Fédérale !

Do Pascal : mais central ! Central ! C’est la même chose. C’est la réalité : Mr Paré a posé la question sur l’inégalité. Ça j’ai proposé ça et en même temps j’ai proposé pourquoi on ne pourrait pas penser à un système de rotation du siège du gouvernement capital entre Guillemet. Ouagadougou reste la capitale du Burkina Faso. Si on a pu faire le 11 décembre dans tous les chefs-lieux là, ça changé un tant soit peu, la réalité économique en infrastructure de ces régions-là. Il y’avait quand même, on a pu mettre du goudron sur certaines routes, des feux tricolore, on a mis des centres de santé, des salles polyvalentes, ça amélioré un peu.

Oméga : mais est ce qu’il n’y a pas des moyens plus simples

Do Pascal : un an ! Imaginé le pouvoir un an, à Dori, à Tenkodogo, à Bobo, à Gaoua, à Koudougou, elles sont là les infrastructures, ça ne coutera pas plus chère.

Oméga : il y’ a des gouverneurs, est ce qu’il n’ y a pas des moyens plus simples de développer ces localités que dire de porter tout le pouvoir ?

Do Pascal : mais pourquoi est-ce que c’est les localités ce sont les populations qui sont là qui les gens de Dédougou là, ce n’est pas qu’ils ont envie de voir une cérémonie de création d’un………..c’est bon pour la nation, c’est bon pour l’unité nationale et en quoi ça fait que ça coute plus cher que Ouagadougou ?

Oméga : Do Pascal, les jeunes du Burkina Faso vous écouté.

Do Pascal : oui,

Oméga : qu’est-ce que vous leurs dites ?

Do Pascal : moi j’ai dit, la jeunesse là, hum ! Ça c’est un serpent de mer parce que ça fait longtemps que ça dure. Le système éducatif en fait il n’est pas adapté. C’est ça la différence. Vous savez ? J’ai l’avantage de connaitre les deux systèmes anglophone et francophone. Vous savez, système francophone a un système élitiste. Le système anglophone est beaucoup plus adapté à la réalité du terrain. Preuve là, juste un exemple pour montrer : quand Paul Kagamé au Rwanda a changé son système pour passer du francophone à l’anglophone aujourd’hui, il construit des smart phones. Mais c’est conçu en anglais, ce n’est pas en français. Ça donne vraiment à réfléchir. Au Ghana là, deux anciens camarades qui se rencontrent la, quand ils se saluent là, quand ils se présentent là quand vous dites que vous êtes fonctionnaires là, Hooooo……quel dommage !……… mais par contre, quand vous dites que vous avez créé une entreprise, hoo« That is a good thing ! Beautiful !» c’est ça que les jeunes doivent comprendre. Malheureusement, ils ont été  formatés pour dans des bureaux pour porter des vestes et des cravates.

Oméga : ………………….

Do Pascal : je n’ai pas dit que je vais faire ça. Je sais au moins, j’ai une spécialité et je le dit, je suis l’un des rare à avoir lancé l’opération de la loterie de visa américain au Burkina Faso ici. J’ai envoyé la 1ère année, 76 jeunes. 76 gagnants qui sont partis. Je suis l’un des rare à avoir été le 1er à mettre un bureau de consultant en communication pour faire des visa étudiant pour des jeunes au Canada au Etats Unis. J’en ai envoyé beaucoup, ils peuvent témoigner. Moi je ne dis pas que je vais basculer. J’ai  dit que j’ai au moins un expertise  que personnes ne peut me contester. Je vais envoyer des jeunes au Canada, beaucoup plus. Je vais négocier aux Etats Unis, en Australie, ou en Nouvelle Zélande et en Angleterre.

Oméga : pour faire quoi ?

Do Pascal : je vais les faire étudier. Etudier !

Oméga : déjà, ceux qui ont pris les visas là, sont allés rester là-bas.

Do Pascal : non, vous savez que chef de l’Etat, vous êtes le chef d’un Etat qui peut prendre des accords avec d’autres Etats. Ça me donnera cette force. Il y a combien d’étudiants en Australie. Mais c’est un pays qui a vaincu l’adversité et un pays qui a ………..et parfois c’est hostile. Prenez le Canada, il fait froid, mais ils ont vaincu l’adversité. Mais ils peuvent montrer comment ils ont fait. C’est bon à apprendre et c’est gens-là, quand ils vont revenir, ce n’est pas pour venir s’assoir dans des bureaux.

Oméga : donc l’éducation des jeunes,

Do Pascal : très important ! C’est la base ! Le civisme. Vous savez, l’éducation commence d’abord par le respect des règles et des lois. Moi je vais demander à mon ministre de l’éducation, de mettre en place un système de pondération, des notes en fonction du comportement citoyen, des élèves et des étudiants. Mais regardé les jeunes qui brulent les feux là, ou des jeunes qui font la case là, ce sont les même, c’est souvent les même. Mais si n dit, on vous prend trois fois, à avoir brulé le feu ou avoir fait des choses illicites on va vous enlever un point sur la note générale. Par contre si vous avez été un citoyen modèle, élève modèle ou étudiants modèle là, on peut vous ajouter un point sur la note générale.

Oméga : oui, pour être réaliste dans quel cadre justement?

Do Pascal : tout est quantifiable aujourd’hui. Tout est quantifiable……….

Oméga : tout ce qu’ils attendent c’est un emploi………

Do Pascal : mais justement ! Un gouvernement, Mr Paré, son rôle 1er  la, n’est pas de créer des emplois. Non !dans  la gestion efficiente des ressources, moins vous avez des employés dans le gouvernement, mieux c’est pour’ l’économie nationale. Par contre, le rôle d’un gouvernement c’est de créer des conditions propices à la création d’emploi.

Oméga : et c’est ce que vous allez faire

Do Pascal : je vous l’ai dit, il faut inciter les jeunes à faire de l’entreprenariat. Il faut que ça soit adapté. Il faut leur mette dans la tête que tu es quelqu’un.

Oméga : combien d’emploi ? Combien d’emploi de ce genre ?

Do Pascal : je vous donne un exemple. Bon ! Comme vous êtes dans mon programme, avez-vous imaginé combien d’emploi on peut tirer du ………du Burkina Faso ? Supposons qu’il y a 8000 militaires qui décident de quitter. C’est un exemple. Aucun militaire ne peut travailler tout seul. Il va travailler avec deux ou trois personnes……….

Oméga : il faut qu’il y ait………..

Do Pascal : non, écoutez ! C’est mon programme de gouvernement. Ceux qui ne veulent pas entendre parler de ça là, qu’ils ne votent pas pour moi. Mais écoutez, c’est mon programme. C’est tout ! J’ai dit, je vais faire la rotation du pouvoir.

Oméga : mais il y a des gens qui vont prendre les 40 millions là pour aller s’acheter des parcelles tout simplement.

Do Pascal : quand  il va construire des maisons là on va loger pour loger des gens c’est encore bénéfique pour l’économie du pays. C’est encore bon pour l’économie.

Oméga : il y a en qui ils vont acheter des parcelles qu’ils ne vont pas mettre en valeur.

Do Pascal : vous me tendez la perce la, il y a des dignitaires, des

régimes passés-là qui ont réservé 200, 300 hectares quelque part la, qui ne sont même pas mis en valeur. Nous on va recenser tout ça. Les militaires qui veulent faire l’agriculture avec leur propre argent là, on va leur donner ça, ils ; vont payer des tracteurs pour produire.

Oméga : les femmes là aussi vous écoutent, qu’est-ce que vous avez pour elles ?

Do Pascal : si vous consulté mon programme……..permettez-moi Mr Paré, j’ai été surpris des élections de 2015 là par le scores des deux femmes que nous avions eu à la présidentiel. Mme Saran Sérémé pour ne pas la nommer et Mme Françoise Toé. Quand j’ai vu le meeting à la télé de Saran Sérémé, avec plein de monde à Bobo à Koudougou j’ai dit hop ! L’amazone ! Elle va faire un bon score elle va parler. Bouf ! On a eu combien pour cent ? 1, 26 ou combien. Je ne sais plus trop encore là ?

Oméga :ce sont les réalité de la…..

Do Pascal : et Mme Françoise Toé 0,74 les deux réunis étaient 2% fessaient. J’ai posé la question à une dame je dis mais, je ne comprends pas les femmes devraient voter massivement quoi ? Elle dit mais quoi Mr Cessouma ? Vous ne savez pas une chose, nous les femmes là, on va sortir danser, chanter, boire, applaudir mais le jour du vote là, on ne va pas voter pour une femme. Je dis mais pourquoi ? Elle répond Mr Cessouma, femme n’aime pas femme. Han ! Ça j’ai été surpris. Elle a dit tout haut peut être la réalité du terrain tout bas. Pour la femme, nous nous disons, personne malheureusement ne peut obliger une femme à entrer en politique. Moi j’ai cherché au cours des législatives de 2020 d’avoir une province où il y aura que des femmes candidates. C n’est pas juste pour faire un effet d’annonce, je voulais vraiment que ce soit une réalité, rien que des femmes !…. et suppléantes, je n’ai pas trouvé. Certaines ont accepté au départ, la nuit, on a dit que le mari a refusé. C’est tombé à l’eau ! On ne peut pas les obliger. Par contre j’ai dit, si moi je suis porté au pouvoir, je ferais pour la femme ce que personne n’a jamais fait.

Oméga : c’est quoi ?

Do Pascal : Un, d’abord, je vais créer un ministère de la femme, composé uniquement que des femmes. De la ministre, à l’agent de liaison. Je voudrais que les femmes nous montrent de quoi elles sont capables sans l’ingérence d’un seul homme. Montré nous, c’est faisable. C’est une décision politique ! Un ministère uniquement de femmes. Ce n’est pas interdit par la loi, bien au contraire ! Le ministère de l’emploi et de la jeunesse, parité égale homme et femme. Et j’ai dit dans mon programme, j’ai prévu de suspendre le poste de 1er ministre. Je considère qu’il ne sert à rien, parce que, souvent on a vu des 1er ministres qui ne savent même pas, qui ne connaissent même pas les réalités du pays. Ils font le discours de l’Etat avec des textes envoyés par des ministres qu’ils ne maitrisent même pas. Il vient défendre devant l’assemblé un programme qu’il n’a pas lui-même élaboré.

Oméga : mais est-ce cela suffit un exemple de ce genre pour dire que…. ?

Do Pascal : j’arrive, j’arrive Mr Paré. J’ai dit, je le suspendrais le poste du 1er ministre. C’est lui qui a dit je m’engage à, je promets de, c’est à lui d’aller se défendre ça, pas quelqu’un d’autres. Maintenant, comme j’ai suspendu le poste du 1er ministre, je ne l’ai pas supprimé, je l’ai suspendu. Le 8 mars de chaque année je fais nommer une femme 1er ministre DU Burkina Faso pour 30 jours. C’est à titre symbolique c’est vrai, mais c’est plus fort que la symbolique. En 5 ans, ça fait déjà 5 femmes qui vont passer et si le mandat est reconduit, si je gère bien, si les burkinabé sont satisfaits,

Oméga : je ne comprends pas bien. Vous suspendez, il n’y a de 1er ministre. Mais le 8 mars, il y a une dame qui est là pour 30 jours et après le 30ème jour, il n’y a plus de 1er  ministre ?

Do Pascal : il n’y a plus de 1er ministre. Je reste logique.

Oméga : ce n’est pas une théâtralisation de politique Do ?

Do Pascal : voyez-vous, il faut toujours commencer par quelque chose ça fait quoi de trouver cette disposition particulaire et spéciale pour faire la promotion de la femme? ça fait quoi? elle va diriger,

Oméga: autant la garder pour toute l’année?

Do Pascal: non! ça, ça veut dire qu’il faut regarder le poste du 1er ministre. Alors que j’ai dit que c’est au président du Faso de défendre son action devant le gouvernement. Devant l’assemblée, c’est lui qui a dit je m’engage à, je jure de. elle, elle n’a pas juré, elle n’a pas dit je promets et c’est à elle d’aller défendre le projet de société du gouvernement du président du Faso? non! je pense qu’il faut être honnête en politique. le président a dit je m’engage à faire ceci, à faire ça, c’est lui de dire à l’assemblée et au députés là,………jugé moi sur mes actions

Oméga: en attendant, la plus part des femmes, ce qu’elles veulent c’est peut-être de l’eau potable, plus de corvée d’eau. Qu’est-ce que vous avez prévu?

Do Pascal: j’ai 4 priorité dans mon programme……….4 priorités: l’eau, les routes, l’éducation et la santé. Voyez, quand vous parlez de l’eau là, on est dans le monde rural. Dans le budget 2020 de 2500 milliard là, le monde rural vient en 4ème position avec 115 milliards, pendant ce temps, la défense est à 350 milliards. Et je connais même un candidat qui a parlé de porter la défense à 1000 milliards. Pouf! moi je ferais le contraire. moi je dis, l’argent qu’on va économiser au cas où la démilitarisation est complétée, on va mettre ça dans l’eau dans le secteur rural, l’éducation et la santé rurale en fait, c’est illogique mon programme. on ne change pas la roue, rien ne se perd, rien ne se crée. on va juste faire une réaménagement des ressources en fonction des existants d’autant plus que l’opération de

de démilitarisement là, ça ne va pas couter cher au budget national. j’irai chercher l’argent à l’extérieur ils sont là pour ça.

Oméga: Do Pascal, la classe politique aujourd’hui il y’ a un débat a un fond sur la réconciliation nationale, selon vous, faut il y aller? et comment?

Do Pascal: moi je crois que nous sommes burkinabè, on veut tous le bien du pays-là. On n’a qu’un seul pays. je sais à qui vous pensez. Ceux qui sont dehors.

Oméga: je ne pense à personne.

Do Pascal: les gens qui sont dehors là, bon! ils savent pourquoi ils sont dehors. Il y a certains, leur dossier pendent à la justice. J’ai toujours répété réconciliation d’accord, mais justice d’abord. Je sais, actuellement, il y a deux personnes qui cristallisent un peu cette question: c’est Blaise Compaoré et Yacouba Isac Zida. Le cas de Zida, je pense qu’il peut venir à tout moment.

Oméga: mais il est votre concurrents?

Do Pascal: il peut, j’espère même qu’il viendra. J’espère que, en fait, je le connais même, ça été mon patron à l’amorcé….je l’ai un peu connu. Pour le cas de Blaise Compaoré, ça, vraiment c’est un peu, parce que en fait, c’est  le dossier Sankara, un dossier au quel il faut trouver une réponse un jour parce que personne ne sait ce qui s’est passé entre ces deux. ni vous, ni Mr Paré, ni moi mais il n’y a que ces deux qui savent ce qui s’est passé mais moi je maintiens que dans cette affaire entre les deux, il y a trois dimension: la dimension humaine, la dimension politique et la dimension militaire, mais laquelle des dimensions..0..mais je dis que si Blaise Compaoré a fini de répondre devant la justice, qu’il ait le courage de dire…et moi je ne suis pas à cent pour cent qu’Ill sera candidat.

 Oméga : pourquoi ?

Do Pascal : parce que on l’a pas écouté. On ne l’a pas écouté. J’arrive.

Oméga :

Do Pascal : entre un dossier d’instruction, et un arrêt ou une décision de justice, ça fait deux. Laurent Gbagbo là, qui savait qu’il allait être acquitté par la CPI ? Donc si un homme comme Laurent Gbagbo a pu être acquitté, Compaoré peut être bien .

Oméga : mais pourquoi il ne rentre pas ?

Do Pascal : ça c’est une décision qui ne relève que de lui. Moi je dis, justice d’abord et réconciliation ensuite.

Oméga : si vous êtes élu, vous lui dite de venir, mais il sera jugé. Tu te défendras, si tu es blanc,

Do Pascal : Mr Louis Oulon, j’ai dit, ……si je suis élu au soir du 22 novembre là, l’une des 1 ère action, c’est mon téléphone et appelé Blaise Compaoré, où qu’il soit. Bonjour ou bonsoir Mr le président. Il va comprendre le sens de mon appel. S’il veut la, qu’il me dise, je suis autorisé à rentrer ? je dirai Mr le président vous être burkinabé, vous n’est pas ivoirien. Je voudrai que les gens arrêt de l’appeler Blaise Kouassi…il a tenu ce pays pendant 27 ans on lui doit ce respect là au moins là.

Oméga : mais il a pris la nationalité.

Do Pascal : mais moi-même je suis citoyen canadien, mais je ne suis pas canadien.. J’ai un passeport canadien, mais je ne suis pas canadien

Oméga : mais lui, c’est la nationalité.

Do Pascal : être un citoyen canadien et être canadien, ça fait deux. Etre ivoirien et être citoyen ivoirien, ça fait deux. S’il vous plait là, c’est des jeux de mots, pourtant c’est la loi aussi.

Oméga : mais est ce que ce n’est pas plus simple que ce n’est pas à lui de décider justement de ne pas prendre cette nationalité ?

Do Pascal : vous savez, la politique a ses …il sait pourquoi il a pris cette nationalité la, et il sait aussi pourquoi il veut rentrer au Burkina Faso. Vous savez, être en exile là, c’est pénible à vivre. Je l’ai vécu, pendant 13 ans j’étais en exile. Je peux vous assurer et Blaise Compaoré, et Yacouba Isac Zida là, c’est très difficile.

Oméga : mais ce n’est pas dans le même contexte.

Do Pascal : mais très difficile. C’est toujours difficile d’être loin de son pays.

Oméga : l’ancien 1er ministre Luc Adolphe Tiao est renté.

Do Pascal : oui

Oméga : mais est ce que ce n’est pas plus simple que ce n’est pas à lui de décider justement de ne pas prendre cette nationalité ?

Do Pascal : Il est renté, il est libre de ses mouvements.

Do Pascal : et je salue ce courage. Il est venu affronter la justice et jusqu’à présent, je crois qu’il est libre de ses mouvements, comme quoi, tout est possible. Mais en réalité, je crois que peut être que Blaise croit que c’est une justice instrumentalisée. Mais ça, vraiment, je dis seulement qu’il est burkinabè, c’est Blaise Compaoré citoyen du Burkina Faso. Il peut rentrer chez lui, je ne crois pas que quelqu’un, mais, il n’a qu’à rentrer, mais si on veut, on n’a qu’à l’arrêté.

 Oméga : vous pensez que la réconciliation c’est juste ces deux dossiers ?

Oméga : non non, mais on a tous en tête le drame de yirgou, c’est tout ça ensemble, c’est pourquoi je dis il faut que la perception change par rapport à l’égalité de..vous savez, …est venu ici et qu’est ce qu’elle a dit ?quelque chose que je n’oublierai jamais « il est illusoire et dangereux de croire qu’une ethnie est supérieur à une autre » elle a dit et répété ici, elle sait de quoi elle parle. Je pense que les Burkinabés doivent se mettre ça dans la tête. Mais est ce que nous ne pouvons pas admettre que nous sommes égaux en devoir et en droit ?

Ça fait quoi de penser que le Burkina Faso peut être un Diallo, un …que ça peut être un Tiombiano ou un Kambou,…mais ça fait quoi ?

Oméga : ou un Sessouma ?

Do Pascal : c’est vous qui le dite. C’est une question de perception des choses, et quand la perception change, tout change.

Oméga : il appartient au Burkinabé de voter.

Do Pascal : exactement !

Oméga : Do Pascal Cessouma, le Burkina aussi c’est l’actualité, le terrain social comme on le dit, des remous à en pas finir, des syndicats, qui on a l’impression veulent tout, tout de suite ici et maintenant. Qu’est-ce que vous allez faire face à cette situation ?

Do Pascal : je dirai qu’ils ont raison de revendiquer. Le rôle d’un syndicat c’est de revendiquer. C’est ça son rôle. Le rôle du gouvernement c’est défendre son point de vue. Mais je note qu’ici là, hum ! les gens trichent avec les textes. Le gouvernement là, il a signé des accords avec ces syndicats, mais pourquoi il ne les respecte pas ? si tu signe là, il faut respecter. Combien de fois on attend des syndicalistes dire mais, on a signé ça, et ils n’ont pas respecté ? ce n’est pas normal, si tu n’es pas sur là, il ne faut pas signer.

Oméga : mais les situations peuvent évoluer !

Do Pascal : mais il ne faut pas signer. Si tu n’es pas sûr, il ne faut pas signer ! mais dès que vous avez signé, il faut respecter. Vous savez, l’UTS là, le gouvernement dit, oui, mais c’est appliquer au privé. Donc pour une question d’égalité, d’équité ça, c’est une demie vérité ça, une demie vérité n’est rien d’autre qu’un mensonge. Le privé là, oui c’est appliqué mais vous savez quoi au privé, la plupart du privé a un 13èm moi de salaire appliqué à ses agents.

Oméga : la plupart ?

Do Pascal : la plupart ! la plupart ! s’il vous plait, la plupart ! donc on a donné d’une main ce qu’on reprend de l’autre. Est ce qu’il y a un 13ème moi pour la fonction publique ?

Oméga : il y a des fonds communs.

Do Pascal : ça, c’est un autre débat, si vous voulez, on peut l’ouvrir. Moi j’ai dit qu’il faut respecter les textes. Si on dit qu’un magistrat mérite 2 millions par moi, je ne dis pas qu’ils sont super payés, donc ce sont les autres qui sont mal payés. Un père de famille ne doit pas accepter que parmi ses enfants, d’autres viennent avec des louches, d’autres avec des cuillères à café, et d’autres même n’ont même pas de casserole. Ce n’est pas possible ! nous sommes tous des enfants du même pays. S’il n’y a pas assez de ressources pour tout le monde, on s’assoit et on discute. Tout simplement !

Oméga : vous savez, la fameuse mise en plan qui n’est pas facile à appliquer.

Do Pascal : ils doivent donner l’exemple ceux qui sont au sommet du gouvernement là.

Oméga : donc vous pensez qu’ils ne sont pas exemplaires ?

Do Pascal : moi je n’en sais rien. Je dis qu’ils doivent donner un exemple, moi je donnerai l’exemple.

Oméga : pour l’économie du Burkina Faso, qu’est-ce que vous avez en secret ? Puisse que ce pays est toujours classé parmi les pays les moins développés, un pays pauvre, très endetté.

Do Pascal : erreur, en 2..que le Burkina ne fasse plus parmi les pays les plus pauvres, mais qu’il entre dans les pays les plus pauvres. Au moins ça

Oméga : ha ! au moins pauvre, mais pas plus pauvre.

Do Pascal : au moins ça. Ça prend du temps de pour sortir de la pauvreté, mais si un président comme Loula au Brésil en n10 ans a fait sortir 40 des populations de la pauvreté absolue, c’est que nous aussi on le peut.

Oméga : mais le Brésil n’est pas un pays pauvre ?

Do Pascal : non, c’était un pays pauvre, très pauvre. Il y avaient là-bas des inégalités. Que mon vieux, il y avait 4 de la population qui avait 60 des richesses.

Oméga : alors que dans notre contexte, non seulement le pays est pauvre, mais il y a beaucoup de pauvre.

Do Pascal : et en plus, ce que nous avons est mal géré : la corruption. Moi j’ai toujours dit, il y assez à manger pour tout…dans ce pays. C’est par ce qu’il y a eu qui prenne la part des autres là, que les autres ont faim. Mais si c’est distribué équitablement là, chacun va avoir au moins un repas correct par jour.

Oméga : comment vous, vous aller distribuer les ressources ?

Do Pascal : je vais mettre fin à la corruption d’abord et j’ai dit et

je le répète, nous sommes pacifique. La peine de mort. Mais si on m’y oblige, je ferais fusiller les détourneurs des deniers publics. Voyez-vous Mr Paré, non écouté moi bien. Je vous ai dit, même l’eau là, on n’a même pas dans ce pays-là. La preuve, les barrages et autres là, c’est parce qu’il n’y a pas d’eau, donc nous sommes un pays, vraiment on lutte pour notre survit. Un pays très pauvre. Quelqu’un qui prend 1 million, bon ! c’est du vol, vous allez prendre 10 million, j’ai dit, c’est un détournement, vous prenez 100 million, j’ai dit Mr Paré, c’est un crime. Mais 1 milliard, 2 milliards, 3 milliards, c’est plus qu’un crime : c’est un génocide. Et les génocidaires, on les fusille. Un seul coup, je vous jure que tout va s’arrêter.

Oméga : vous êtes un peu radical yin ?

Do Pascal : mais, il faut parfois être radical. Sankara l’était non ? En 4 ans il a fait ce que d’autres n’ont pas pu faire en 50 ans.

Oméga : est-ce que vous pensé que lutter contre la corruption permettra de résoudre ces problèmes ?

Do Pascal : c’est un début. Vous savez, les burkinabè là, à propos de l’incivisme fiscal, pourquoi les gens refusent ? parce qu’ils se disent que ça va aller dans la poche de quelqu’un. Mais s’ils savent que les 100fr, les 200frs qu’ils ont payés là, c’est pour améliorer les routes, les centres de santé là, ils seront encore un peu plus volontaristes. C’est parce que justement les détournements, moi je dis toute de suite, puisque vous me tendez la perche là, moi élu à la présidence du Faso, ne soyez pas surpris d’avoir des blancs dans mon gouvernement.

Oméga : des blancs ?

Do Pascal : des blancs ! il y a des citoyens blancs au Burkina. Ils sont burkinabés. Si une femme burkinabé a pu être élu député au parlement français, pourquoi est-ce que des blancs burkinabè depuis 30 ans ne peuvent pas faire partir du gouvernement burkinabé ?

Do Pascal : pourquoi cette particularité ? vous pensez qu’ils ont plus de compétence ?

Do Pascal : certains ont plus de compétences, certains sont plus ouverts, vous savez, dans le monde-là, les blancs écoutent d’autres blancs. Ils auront, moi par exemple,

Oméga :

 

Do Pascal : j’arrive, j’arrive, prenez le docteur Kenneth qui est entre les mains des Djihadiste là, ça fait combien d’années qu’il était au Burkina ? 30 ans et plus ! Ce Mr-là, il est australien je pense. Pourquoi est qu’on a pas pensé à lui donner des responsabilités. Lui là, il allait construire des hôpitaux, mais avec abnégation, probité et transparence. Parce que vous savez il y a des pays Mr paré, où le crime de corruption là, ce n’est même pas un délit yin, c’est un crime chez eux. Que ce soit chez eux ou ailleurs là, Ils font très attention à ça… vous êtes sur qu’ils vont tout mettre en œuvre, ils ne vont jamais accepter la corruption dans leur service.

Oméga : vous voulez dire que sur ces vingtaines de burkinabé, on ne peut pas trouver des intègres ?

Do Pascal : et pourquoi vous ne peut pas imaginer parmi les amis du Burkina Faso, qui vivent ici depuis des années, on ne peut pas trouver d’intègre ? et aussi là, ils sont burkinabè. Moi mon directeur de cabinet sera un blanc. Je le dis tout de suite, il sera un blanc.

Oméga : ce n’est pas un complexe ?

Do Pascal : non ! pas du tout, au contraire ! là-bas au moins, il n’y aura pas d’audience monnayée…

Oméga : donc ça veut dire que cette crise de conscience on peut déjà …mais concrètement, pour des questions de développement, il faut créer des emplois, il faut investir. Comment est-ce que vous allez trouver les ressources et où est ce que vous allez priorisez ?

Do Pascal : prenez le cas actuel, de 2500 milliard. Les dépenses du personnel là c’est combien ? 880 milliard à peu près, les dépenses d’investissements sont de combien ? 860 ou 865 si je ne m’abuse. Ça veut dire que les dépenses de consommation dépassent les dépenses d’investissement. Dans l’entreprise privée là, vous faite ça là, quelques années plus tard, vous faite faillite. C’est tout le contraire, ça veut dire qu’on a pas prévu du mécanisme pour produire la richesse.

Oméga : les syndicats ?

Do Pascal : mais il faut les gérer, les syndicats là, j’ai dit quoi ? …si vous ne pouvez pas, ne signé pas ! mais vous ne pouvez pas, ne signé pas…mais les syndicats ont dit quoi ? ce qu’on a signé là, respecté !

Oméga : donc vous allez mettre l’accent sur l’investissement ?

Do Pascal : absolument ! absolument ! même, la création d’entreprise-là, c’est dans l’investissement. Ce n’est pas dans le,

Oméga : l’agriculture, ou l’élevage 80 des burkinabé, et quelle va être votre recette.

Do Pascal : le symbole de mon investiture du congrès de Bobo qui m’ont investi comme candidat à la présidentielle là, ce n’est pas. Il y’avait la daba du paysan, il y avait le bâton offert par un peulh pour me rappeler que l’élevage c’est important, et l y’ avait le chapeau de Saponé pour me protéger du soleil. Je suis paysan, fils de paysan, j’ai été paysan, j’ai été cotonculteur, je sais à quel point c’est pénible de cultiver le coton. C’est vraiment fatiguant et même blessant. Mais quelque part là, si moi j’oublie le monde rural là, c’est que je me sui oublié moi-même. Je sais d’où je viens. Vous savez, je ne suis pas né dans une maternité moi. Je suis né en 1957, c’est écrit en, il n’ y a même pas de date, ça veut dire que moi je sais d’où je viens.

Oméga : mais il faut évoluer.. Encore une daba ?

Do Pascal : c’est pour dire, les tracteurs, il faut mécaniser l’agriculture. Mais il n’y a que les militaire là, ce sont..

Oméga : vous étés fan des militaires.

 

Do Pascal : mais je les adore, j’adore les militaire. C’est pourquoi j’ai dit que e je les aime tellement, que je ne voudrais même pas qu’il y ait seul qui meurt pour la patrie. Tous les enfants du Faso doivent vivre pour bâtir le Faso. On va arrêter de les envoyer au front. Ils vont faire autre chose, ils vont produire. Quelqu’un qui a un tracteur là, ce n’est pas li même qui va prendre le rétracteur, non, il va engager de gens, mais c’est à ça il faut penser.

Oméga : l’agriculture a souffert dans cette crise de terrorisme. Vous avez vu des paysans ont été exécutés, et vous dites aux militaires de déposer leur fusils et venir conduire des tracteurs pour cultiver? Et paf ! il est arrosé par quelqu’un qui passe à moto. Vous réalisez ?

Oméga : notre agriculture est beaucoup plus indépendante de la pluviométrie. S’il ne pleut pas, on ne récolte pas assez.

Do Pascal : ça, c’est vrai ! mais malheureusement, c’est un pays sahélien où l’irrigation là, n’est pas donné partout où l’irrigation là, n’est pas donné partout malheureusement parce qu’il faut d’abord que la nappe phréatique puisse pouvoir fournir ça. Mais nous avons un paradoxe au Burkina Faso, c’est dommage que je le dise ici. Vous savez, dans les années 60, 70, 80 de

toutes les entreprises du Burkina étaient concentrées à l’ouest, à Bobo Dioulasso. Bon ! vous savez là-bas là, il y a une nappe phréatique qui est intarissable. Les yeux hydrauliciens pourront le confirmer. C’est intarissable la nappe qui est à Bobo, ça ne peut pas finir. Conclusion, dans les année 80, 90, on a démentielle les réseaux là ou il y avait de l’eau, pour les amener là ou il n’ y a pas d’eau à Ouagadougou. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? c’est un paradoxe du Burkina Faso ça ! alors qu’il fallait les maintenir la bas, développer encore une forme d’économie par le faite que le transport est très développé, mais non, on a préféré les amené parce q’ on se dit que la population est plus forte ici.

Oméga : combien de barrages vous allez construire pour permettre l’irigation,..de développer aussi l’agriculture de contre saison ?

Do Pascal : je ne peux pas donner de réponse à cette question parce qu’on ne m’a pas encore révélé la situation. Les barrages par exemple qui sont là, il semble que au bout de quelques années ils seront dépassés, donc il faudra prévoir ça. C’est quand la situation est en main, moi même, je vais vous faire quelque chose, non, je ne vais pas faire cette promesse là, vous savez c’est quoi ? il va falloir trouver un moyen. Vous savez, la France a une technologie qu’on peut bien prendre, au lieu de prendre des charres chez eux là, des truc de guerre là, la technologie des forages : la frascissante, ça va chercher l’eau à 3000 mètres. ça coute 150mille dollars le forage. Ça fait 100millions. Je crois qu’on peut se servir de ça, je vous parlais de forage de Christine tout à l’heure ça permis à développer beaucoup. On peut le faire, au lieu que ç a siéent des infrastructures gigantesques à coups de 300 milliards là, non ! ça là, c’est des petits investissement, mais qui sont porteurs d’espérance pour la population du monde rural. C’est ce que moi je vais privilégier.

Oméga : un débat qui concerne les pays africains, c’est le francs CFA, le francophone. Vous, vous étés pour ou contre le francs CFA ?

Do Pascal : je vais vous dire une vérité, la vérité de Do Pascal Sessouma de vison Burkina, sur cette question, parlant de monnaie là, on ne pourra jamais faire cavalier seul sans la Cote d’Ivoire. On n’ ira forcement là ou ira la Cote d’Ivoire. On ne peut même pas faire cavalier sans la Cote d’Ivoire.

Oméga : donc c’est sans la France ?

Do Pascal : si la Cote d’Ivoire décide, nous allons dans le sense de la Cote d’Ivoire. C’est tellement lié là, Mr Louis Oulon ! c’est le seul dolmaine qu’on ne peut pas etre souveraine, on est lié à la Cote d’IVOIRE.

Oméga : pourquoi ?

Do Pascal : l’économie, l’économie Mr Paré ! pas parce que nous avons des milliers de burkinabés là-bas3, mais c’est l’économie. Les règles économiques font que on ne peut pas s’atteler sans la Cote d’Ivoire Ousmane.

Oméga : donc cette idée de monnaie.. en Cote d’Ivoire ?

Do Pascal : ça, ça me plairait bien.

Oméga : donc il le faut ?

Do Pascal : ça, me plairait bien. Si la cote d’ivoire entre dans quelque chose, le Burkina Faso va suivre. Ça, c’est une question d’intérêt national, ce n’est pas le Burkina qui va faire, même si tu n’aime pas, tu vas faire pour sauver ton pays et ton peuple.

Oméga :  quelle diplomation le Burkina Faso souffre de ..

Do Pascal : non non, en faite, je vais privilégier la coopération bilatérale, pas multilatérale. Bilatérale, de pays à pays. Moi je part du principe que les accords entre pays sont plus important que les accords entre…multilatérale c’est quoi ?..ça, ce n’es pas pour développer un pays. Donne des politiques d’orientations, mais ils ne peuvent rien faire, mais de pays à pays, ça, c’est des secteurs d’activités que le Dannemark, vous prenez le secteur de l’eau, ça, il ne souffre pas d’autres choses. Pour décider de Canada, ils ont autre chose, des routes, vous voyez non ? ça, c’est ce que je vais privilégier.

Oméga : des structures comme L’UNICEF,

Do Pascal : c’est multilatérale, j’apporte des politique où..

Oméga :…

Do Pascal : mais bien sûr, ce sont des orientations. Mais j’ai dit je vais privilégier la coopération bilatérale, c’est tout ! pour que ça soit plus efficace.

Oméga : quel système éducatif vous allez mettre en place ?

DO Pascal : les programmes actuels là, je n’ai pas analysé cette question, mais il me semble que, est ce qu’est-ce qui fait que ça ne va pas ? Il faut d’abord faire une étude. Qu’est ce qui fait que ça ne va pas ? je ne sais pas.

Oméga : mais vous devrez savoir avant de demander les souffrances des gens ?

Do Pascal : mais je suis candidat, c’est quand je serai président que je le saurai. Ah oui ! parce que là, j’aurai tous les moyens.

Oméga : vous devrez savoir le système éducatif avant de vous donner leur voix.

Do Pascal : j’arrive ! j’ai déjà répondu impartie à cette question-là, mais comme Mr Paré insiste là-dessus, il veut me piéger, mais il ne va pas y arriver.

Oméga : non non, on n’est pas là pour vous piéger.

Do Pascal : non non, je dis simplement que il faut réévaluer la situation en fonction de nos réalités. Il faut absolument et je le  répète, qu’on sorte du fonctionnariat. Qu’on éduque les enfants là, a avoir des diplôme à être cravaté dans des bureaux. Non ! pensez ! et c’est la bas que je vais privilégier les femmes. Elles sont beaucoup plus audacieuses dans ce sens que les hommes. Je vais leur donner cette chance. Monté des projets, vous serai accompagné. Une femme là, quand elle s’investie dans quelque chose là, à moins que ça soit un coup du sort, elle réussi à  s’en sortir. Je vais privilégier ça.

Oméga :

Do Pascal : honnêtement, moi je vous le dis tout de suite là, c’est la 1ère mesure que je prendrai..je vais supprimer les véhicules V8 de l’Etat. Je vais les supprimer. Vous savez, moi je possède une 4,4 une prado, mais avec 4..je rentre à Bobo avec 27 000frcs de carburant, Ouaga, Bobo. 4, 4 là,…

Oméga : votre oncle dira qu’il a une sanili, mais il arrive avec 2000 frcs.

Do Pascal : j’arrive ! les véhicules V8 qui sont déjà là, je les transforme en ambulance médicalisées. On n’aura plus à les payer, ils sont déjà là. Et j’ai dit, vous savez qu’au Rwanda là, les gens vont au Rwanda et ils viennent faire les éloges du Rwanda que c’est. Paul Kagamé, quand il est arrivé, qu’est ce qu’il a fait ? il a supprimé les voitures de fonction , mais quand ils viennent là, ils ne disent pas ça yin. Les fonctionnaires qui vont et viennent là, ils ne disent pas ça. Il faut tout dire.

Oméga : mais c’est peut-être parce que c’est plus facile à dire pour la suppression des V8 plutôt qu’à faire.

Do Pascal : ah non ! mais on réfléchit ensemble si toi.. celui veut aller à pied, qu’il part à pied, celui qui veut aller à vélo, c’est son argent ! moi je ne dis pas que vais faire comme Sankara..je dis seulement qu’il n y aura plus des véhicules de luxes pour les agents de l’Etat.

Oméga : en quoi ça va aider dans la santé ?

Do Pascal : mais déjà on économise de l’argent. Un peu un peu là, on finit par construire un CSPS avec ça. Vous savez je vous ai dit, essayez un peu Mr paré juste, c’est un exercice, depuis 1960 nous avons une armée. Au bas mont là, supposons que nous , supposons que nous ayons dépensé au moins.. pendant 60ans, ça fait combien de milliard ? 300 ! J’ai fait les calculs là, on aura construit 300 CSPS et 2600km de routes avec ça, 4 grands hôpitaux des grands facturent, 2800 tracteurs de labours avec le même argent là. Moi je dis, je ne détiens pas la réponse, je n’ai pas la réponse, je ne détiens pas la vérité, je l’a cherche

Oméga : vous n’êtes pas la solution comme dirait l’autre.

Do Pascal : absolument pas ! je cherche la vérité et si on me confie.. je vais chercher la solution. Je ne dis pas que vais la trouver, mais je vais la chercher.

Oméga : la gratuité des soins, vous allez continuer avec cette mesure ?

 

Do Pascal : peut-être même améliorer, parce que j’ai vu dans un pays où j’ai connu l’assurance en temps universel et je les ai posé la question de savoir comment vous faites pour que tout le monde soit soigné gratuitement ? pas seulement les femmes et les enfants, mais tout le monde gratuitement. Comment ils ont fait ? on va voir qu’es ce qui est prenable, je pense qu’on a pas poosé assez de questions là on doit poser pour améliorer le système de santé de ce pays là.  Ils ont l’expérience non ? allons frapper à leur porte, on va voir !

 

Oméga : Do Pascal Sessouma, il y a un petit non qui vous plait beaucoup ?

Do Pascal : c’est Do Pascal, tout simplement. Ça, c’est mon nom authentique. Je suis né Kiemdoro Sessouma. C’est ça qui figure sur mon acte de naissance original. Comme la loi permet de..puisque j’ai été baptisé, je m’appelais André Pascal, c’est mon prénom de baptême et quand à Dakar, j’étais étudiant en journalisme, il fallait bien qu’on trouve un om radiophonique entre guillemet, dire Kiémdoro André Pascal Sessouma, c’était un peu long. Alors Do, c’est le dimunitif de Kièmdoro, et j’ai enlevé le André de André Pascal pour garder Do Pascal Sessouma voilà l’explication.

Do Pascal : j’espère que vous allez suivre les pas à un moment donné, parce v qu’au fond, c’était un chemin ouvert à tout le monde et on dit souvent que le journalisme mène à tout.

Oméga : à condition de s’en sortir.

Do Pascal : et j’espère bien m’en sortir. J’espère bien.

Oméga : on vous souhaite ça.

Do Pascal : si, ah oui ! et souvent même, il transmet ça à leurs enfants. On a vu de père en fils, on a vu d’oncle à neveux, parfois même des épouses qui siègent auprès des époux. Mais, et les autres ? nous on ne compte pas ? ah non ! moi vision Burkina, Do Pascal Sessouma refuse ça. C’est pour ça, que je suis rentée en politique. J’ai dit, je refuse ça. Je ne détiens pas la vérité, je dis ma part de vérité.

Oméga : que répondez-vous à ceux qui disent que votre candidature a été encouragé et financer ?

Do Pascal : mais, j’ai entendu ça, j’ai posé la question par qui et personne ne me donne de nom. Avez-vous un nom à me donner ?

Oméga : par le parti au pouvoir par exemple ?

Do Pascal : pouf ! dans ce cas, je serai rentré avec la majorité, or, je ne suis le cadre de l’oposition.

Oméga : ..et on vous dit de jouer un rôle par exemple,

Do Pascal : je vais vous dire une chose, je vais vous faire une confidence. Quelqu’un m’a posé la question si jamais au soir du 22 novembre vous n’avez pas gagné, vous avez gagnez un score qui permet à certains partis de vous courtiser, vers qui allez-vous allez ? attend d’abord que la question soit posé. Mais je suis pacifiste. Le pacifisme là, c’est de gauche, c’est vrai, Roch est social libéral il est supposé etre sociaux démocrate. C’est supposé être de gauche, c’est supposé je précise. mais, je ne fait pas de politique de gauche, sinon, la gauche refuse absolument la corruption. Absolument !

Oméga : et lui, il n’a pas dit qu’il accepte la corruption.

Do Pascal : mais mon cher, l’œil voit, les oreilles entendent. Ce n’est pas possible ! quelque part, pour moi il a péché sur cette question de la corruption et je n’ai pas vu un engagement ferme, il a dit que oui, il va demander une déclaration, électronique des biens de chacun. Nous on ira plus loin. Déclaration électronique là, faite confiance à la déclaration, on va faire une vérification physique nous ! chaque maison à Ouaga 2000 là.

Est-ce que cela fait qu’il n’a pas financer votre campagne ?

Je vous le dis d’abord vous me tende la perche là vous savez sil m’avais financé là il y aura pas eu autant de difficulté pour réunir mes parrainages. J’ai eu mes parrainages là le dernier jour à Koudougou j’étais suppose aller prendre sa a Bouse  or il se trouvait que c’était des conseils MPP. Le Rdv est pris le lendemain je prends la route pour aller a Bousé arrive après Tampouy on m’appel pour dire ce n’est pas la peine de venir pour dire que le MPP a refuser de me parrainer  c’est juste un exemple que j’ai donné.

Omega : vous avez payez ces parrainage ?

On ne peut pas acheter ça devient illégal, on n’achète pas un parrainage. Vous pouvez payer pour le déplacement du conseiller qui a quitté son village pour venir, vous pouvez lui payer sa nourriture, son carburant mais pas acheté ces voix c’est illégal ce n’est pas possible. Et moi parce que j’ai souffert je ne suis pas allé demander à un chef de parti de me parrainer, j’ai réussi avoir mes parrainages parce que les autres ont fait défection des conseillers de leur parti pour me parrainer et je salue au passage leur courage.

Tirage des 5 noms

Claude Aime Tassambedo : j’admire son courage, c’est le seul indépendant d’ailleurs du lot des 13 candidats. Je ne le connais pas du tout hein en réalités c’est la première fois que nous nous voyons mais je n’ai pas d’opinion particulier par rapport à lui parce que je ne le connais pas je ne connais pas son programme non plus mais je loue son courage a lui et je lui souhaite bonne chance.

Gilbert Ouédraogo : pouf, bon ça fait longtemps qu’il est en politique hein, je suis désolé de le dire pour lui mais je pense qu’il devrait passer la main. Son père était dedans lui il est dedans bon c’est son choix mais moi je ne suis pas pour cette politique tout simplement. Je suis désolé pour lui mais si j’étais à sa place je pense que je me retirerais  pour passer à autre choses.

Yeli Monique Kam : bravo madame, c’est la seule femme du groupe vraiment je lui tire mon chapeau ce n’est pas parce qu’elle est femme mais au moins ose bravé  un monde d’homme c’est déjà un acte de courage, c’est un acte politique fort et j’espère qu’elle fera mieux que lors des élections 2015 ou les deux femmes réunis ont fait que 2% des voix, je lui souhaite bonne chance.

Abdoulaye Soma : mon jeune frère. Son programme, j’ai essayé de comprendre le dualisme idéologique la, j’ai de la difficulté à comprendre ce que ça veut dire exactement tant c’est libéral je vais appliquer libéral tantôt c’est social je vais appliquer social moi je crois que les burkinabè aiment être assez tranché c’est à gauche ou à droite mais au milieu là, au carrefour là vous allez ou ? Bon c’est un de mes concurrent direct c’est un candidat de l’ouest et nous allons nous souhaiter mutuellement bonne chance.

Kadre Desire :Du respect, j’ai beaucoup de respect pour cet homme, en tant que premier ministre, je pense qu’il a montré cas même qu’il était assez intègre. Je n’ai pas travailler avec lui mais j’ai eu à bénéficier de ces conseil. Vous savez que j’ai eu un problème de réhabilitation  a un moment donne et c’est lui qui m’a fait venir à son bureau pour lui expliquer parce que le conseil de ministre avais rejeté mon dossier de réhabilitation alors que je pensais y avoir droit. Quand j’ai explique : je lui ai dit excellence vous savez l’argent dont les gens parle la, ca ne dépasse pas 4 part de mon salaire au canada donc c’est juste pour le principe parce que j’y est droit je pense qu’il m’a compris et a reinstruit le dossier, il l’a introduit auprès de Blaise Compaoré qui a signé et j’ai été réhabilité sur le même décret que fidèle Toé l’ancien DIRCAB de Thomas Sankara et puis le regretté Valère Somé je lui ont est trois sur le même décret de réhabilitation donc je lui souhaite bonne chance. Nous somme concurrent mais malheureusement nous seront oblige de nous combattre républicainement et sainement les uns les autres.

Omega : vous pensez qu’il y’aura un deuxième tour ?

Je ne suis pas certain que ça soit un coup KO, je ne suis pas si sûr que ça.

Et si c’était vous ?

Un coup KO je n’en croirais pas à mes yeux, ce n’est pas impossible mais ça m’étonnerais fort.

 

 

 

 

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