L’ONG Action contre la faim et le consortium CBM s’engagent à améliorer la diversification de la production agricole et ainsi que l’amélioration de la sécurité nutritionnelle des ménages dans les hauts bassins. Ils ont organisé les jeudi 12 et vendredi 13 novembre 2020, à Bobo-Dioulasso, un atelier de restitution des études menées da la filière riz et la filière maraîchères. «Nous avons commenté un certain nombre d’études sensibles à la nutrition. Notamment la filière riz et la filière maraîchère. Nous avons voulu faire un diagnostic auprès des acteurs sur le terrain question  de savoir quels sont leurs insuffisances et comment on pourrait intervenir  » indique le coordonnateur terrain de l’ONG action contre la faim Cheick Amed Ki.

Lors de cet atelier, il était également question d’étudier la faisabilité de l’écoulement des productions de la filière riz local et réduire la part de consommation du riz importé par les populations locales et ainsi réduire la facture des importations du riz étranger.

Cependant, un problème majeur s’oppose à l’atteinte des objectifs de l’ONG et ses partenaires : le manque d’infrastructures routières pour le transport et l’écoulement des productions agricoles et maraîchères des hauts bassins vers d’autres villes du Burkina.

Mais le président du conseil régional des hauts bassins, Célestin Koussoubé  rassure « le manque d’infrastructures routières dans cette zone nous interpelle pour que nous voyons les autorités afin d’améliorer les problèmes routiers et permettre un écoulement des produits agricoles vers d’autres villes du Burkina ». Il poursuit en ces termes « nous allons faire en sorte qu’on ne produise et que ça reste stocker ».

Action contre la faim et ses partenaires comptent bien se servir des résultats de leurs études et des recommandations qui seront fait au cours de l’atelier pour permettre aux producteurs de vivre de leur métier.

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