Burkina: Présidentielle 2020 : « Quand on est engagé dans quelque chose, il faut avoir l’humilité de reconnaitre ses forces et ses faiblesses. Si vous ne pouvez pas arrêter cette guerre, monsieur le Président, libérez la place pour quelqu’un d’autre ! » (Do Pascal Sessouma)

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Do Pascal Sessouma, le candidat de Vision Burkina parti pacifiste, a terminé sa tournée dimanche dans la région des Hauts-Bassins où il a tenu un meeting à Bobo-Dioulasso. Là il a fait il est revenu sur l’ensemble des 7 points qui compose son programme de société.

 

Face à la foule venue l’écouter, Do Pascal Sessouma est revenu sur la question de l’insécurité, un thème qui lui est cher : « Quand on est engagé dans quelque chose, il faut avoir l’humilité de reconnaitre ses forces et ses faiblesses. Si vous ne pouvez pas arrêter cette guerre, monsieur le Président, libérez la place pour quelqu’un d’autre ».

 

Cette phrase a été suivie d’un tonnerre d’applaudissement venant de la foule. Ragaillardi, par ces applaudissement, il a aussi déclaré qu’il mettra fin à l’exclusion, car elle est l’une des cause de l’insécurité au Burkina.

Et, pour y arriver, il a une solution. « Le pouvoir doit tourner selon les régions pour bâtir une Nation cohérente avec la cohésion sociale tout simplement ;  je dis et je le répète, c’est l’exclusion qui amène les problèmes que nous vivons au Nord ; et je veux mettre fin à l’exclusion et au sentiment d’exclusion ; le    Burkina appartient à tous ses enfants, du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest » a déclaré Do Pascal Sessouma.

Novice en politique, le candidat de Vision Burkina parti pacifiste a laissé entendre qu’il est différent des autres hommes politiques car, les autres promettent mais lui il s’engage et l’engagement est plus fort que la promesse.

Tout comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, la capitale économique est confrontée à un problème de lotissements avec son corolaire de déguerpissements et la destruction des habitats des personnes vivant dans les zones non loties. « Il y a un problème que nous vivons actuellement ici à Bobo-Dioulasso, c’est le problème des déguerpis des zones non loties ; les non loties là, le jour où ils construisaient vous étiez où ? Vous n’avez rien dit. Maintenant, ils ont fini de construire, ils sont là-bas depuis plus de 20 ans et vous venez dire qu’ils n’ont pas le droit d’être là-bas et vous casser leurs maisons. Moi en tant que Président du Faso, je mettrai fin aux déguerpissements des zones non loties jusqu’à ce que nous trouvions une solution finale. Pour résoudre cette question, il ne faut pas de l’argent, c’est juste une décision politique. Si le Président parle, quel maire est fou pour aller casser encore ? « A ti koa ra (NDLR : il n’ose pas en dioula)  » a indiqué Do Pascal Sessouma.

Et d’ajouter : « je dis, nous allons instaurer un moratoire parce que la politique de l’habitat c’est une bombe à retardement et si on ne trouve pas une solution, un jour, ça vas nous exploser à la tête, nous tous, autant que nous sommes, riches comme pauvres. Il faut trouver une solution et moi je ferai un moratoire sur cette question jusqu’à ce que l’on trouve une solution durable pour l’ensemble des citoyens de ce pays-là » a-t-il dit pour conclure son propos.

Après quoi, le candidat s’est excusé auprès de ceux qui étaient présents au meeting et il est parti pour Ouagadougou où il était attendu à 21 heures, pour prendre part au débat organisé par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD).

Judith Traoré  Bobo-Dioulasso, Synergie élections 2020, Radio OMEGA.

 

 

 

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